Jésus, lorsqu'il eut encore crié d'une voix forte, rendit l'esprit. Saint Jean nous dit que lorsque Notre-Seigneur eut reçu le vinaigre, il dit : C'est fini. "Les prédictions des prophètes se sont toutes accomplies, et la rédemption du monde est achevée, pour accomplir ce que je suis venu dans le monde." Et les autres évangélistes nous apprennent qu'en prononçant ces paroles, notre Seigneur a crié d'une voix forte ; probablement pour montrer que ses forces n'étaient pas épuisées, mais qu'il était sur le point de donner sa vie de son plein gré.

Les évangélistes emploient des mots différents pour exprimer la mort de notre Seigneur, que nos traducteurs, cependant, rendent de la même manière : Il a rendu ou rendu l'âme ; Saint Marc et Saint Luc disent, , Il a expiré; Saint Jean, παρεδωκε το πνευμα, Il a rendu son esprit; mais le langage de saint Matthieu est le plus singulier, αφηκε το πνευμα, Il renvoya son esprit ; comme le même mot αφιημι est utilisé, Ch.

Matthieu 13:36 . Marc 4:36 ; Marc 11:6 et ailleurs. Or cette expression semble parfaitement convenir aux paroles de notre Seigneur, Jean 10:18 . Personne ne m'ôte la vie, mais je la donne moi-même, etc.

criant (comme aussi le cri fort,qui impressionna tant le centurion) qu'il mourut par l'acte volontaire de son propre esprit, et d'une manière qui lui était propre, par laquelle lui seul de tous les hommes qui aient jamais existé aurait pu continuer en vie, même dans les plus grandes tortures aussi longtemps que il a plu, ou s'est retiré du corps chaque fois qu'il l'a jugé bon. Quelle vue du cas, d'ailleurs, suggère une illustration de l'amour du Christ manifesté dans sa mort, au-delà de ce qui est communément observé ; dans la mesure où il n'a pas utilisé ce pouvoir pour quitter son corps dès qu'il était attaché à la croix, ne laissant qu'un cadavre insensible à la cruauté de ses meurtriers ; mais il y resta avec une résolution ferme aussi longtemps que cela était convenable, puis s'en retira avec une majesté et une dignité jamais connues, ou d'être connues dans aucune autre mort ; mourant, si l'on peut s'exprimer ainsi,comme le Prince de la Vie ! Voir Hébreux 5:7 . Doddridge et Gerhard.

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