Quant à la deuxième clause, dans laquelle il triomphe de la mort et de la tombe, il n'est pas certain s'il parle de lui-même, ou s'il voulait y citer aussi les paroles du prophète. Car là où nous le rendons, «Je serai ta destruction, ô mort! - ta ruine, ô tombe ! » les Grecs l'ont traduit, " Où, ô mort, est ton costume? (143) où, ô tombe, ta piqûre? » Maintenant, bien que cette erreur des Grecs soit excusable de la quasi-ressemblance des mots, (144) mais si quelqu'un le fera avec attention examinez le contexte, il verra qu'ils se sont complètement éloignés de l'intention du Prophète. Le vrai sens, alors, sera ceci - que le Seigneur mettra fin à la mort et détruira la tombe. Il est possible, cependant, que, comme la traduction grecque était d'usage courant, Paul y ait fait allusion, et qu'il n'y ait rien d'incohérent, bien qu'il n'ait pas cité littéralement, pour au lieu de victoire il a utilisé le terme action, ou action en justice. (145) Je suis certainement d'avis que l'apôtre n'a pas délibérément l'intention de faire venir le prophète comme témoin, avec l'idée de faire un mauvais usage de son autorité, mais simplement d'accommoder, en passant, à son propre usage un sentiment qui était devenu d'usage courant, comme étant, indépendamment de cela, de nature pieuse. (146) L'essentiel est ceci - que Paul, par une exclamation d'une nature vive, a conçu pour réveiller l'esprit des Corinthiens, et les conduire sur , pour ainsi dire, à une vue rapprochée de la résurrection. Maintenant, bien que nous ne voyions pas encore la victoire de nos yeux, et que le jour du triomphe ne soit pas encore arrivé, (plus encore, les dangers de la guerre doivent être rencontrés chaque jour,) cependant l'assurance de la foi, comme nous l'aurons occasion d'observer avant longtemps, n'en est pas du tout diminuée.

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