4 Qui dirige bien sa propre maison Il est donc évident que Paul n'exige pas que un évêque ne connaîtra pas la vie humaine, (59) mais qu'il sera un bon et digne maître d'une maison; car, quelle que soit l'admiration communément entretenue pour le célibat et une vie philosophique tout à fait éloignée de la coutume ordinaire, pourtant les hommes sages et réfléchis sont convaincus par l'expérience, que ceux qui n'ignorent pas la vie ordinaire, mais sont exercés dans les devoirs des relations humaines , sont mieux formés et adaptés pour gouverner l'Église. Et, par conséquent, nous devons observer la raison qui est ajoutée, (1 Timothée 3:5,) que celui qui ne sait pas diriger sa famille, ne sera pas qualifié pour gouverner l'église. Or, c'est le cas de très nombreuses personnes, et même de presque toutes celles qui ont été tirées d'une vie oisive et solitaire, (60) comme hors tanières et cavernes; car ils sont une sorte de sauvages et sans humanité.

Qui a ses enfants soumis avec, toute la révérence L'apôtre ne recommande pas un homme intelligent, et profondément habile dans les affaires domestiques, mais celui qui a appris à gouverner un famille par une discipline saine. Il parle principalement des enfants, dont on peut s'attendre à ce qu'ils possèdent la disposition naturelle de leur père; et donc ce sera une grande honte pour un évêque, s'il a des enfants qui mènent une vie méchante et scandaleuse. Quant aux femmes, il en parlera plus tard; mais actuellement, comme je l'ai dit, il jette un coup d'œil à la partie la plus importante d'une maison.

Dans l'épître à Tite, (Tite 1:6,) il montre ce que l'on entend ici par le mot révérence; car, après avoir dit que les enfants d'un évêque ne doivent pas être indisciplinés et désobéissants, il ajoute également,

«Ni susceptible de reproche de débauche ou d'intempérance.»

Il veut donc dire, en un mot, que leur morale sera réglée par toute chasteté, modestie et gravité.

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