5. Pour cela, ils l'ignorent volontiers. Par un seul argument, il réfute le mépris des impies, même par cela, que le monde a autrefois péri par un déluge d'eaux, alors qu'il était encore composé d'eaux. (Genèse 1:2.) Et comme son histoire était bien connue, il dit qu'ils volontiers, ou de leur propre chef, se sont trompés. Car ceux qui infèrent la perpétuité du monde à partir de son état actuel, ferment volontairement les yeux, pour ne pas voir un jugement de Dieu aussi clair. Le monde a sans doute son origine des eaux, car Moïse appelle le chaos d'où la terre est sortie, eaux; et de plus, il était soutenu par les eaux; il plut cependant au Seigneur d'utiliser les eaux dans le but de les détruire. Il apparaît donc que la puissance de la nature n'est pas suffisante pour soutenir et préserver le monde, mais qu'au contraire elle contient l'élément même de sa propre ruine, chaque fois qu'il plaira à Dieu de le détruire.

Car il faut toujours garder à l'esprit que le monde ne supporte aucune autre puissance que celle de la parole de Dieu, et que, par conséquent, les causes inférieures ou secondaires dérivent de lui leur puissance et produisent des effets différents lorsqu'ils sont dirigés. Ainsi, à travers l'eau, le monde s'est tenu, mais l'eau n'aurait rien pu faire d'elle-même, mais au contraire obéir à la parole de Dieu comme agent ou élément inférieur. Dès qu'il plut à Dieu de détruire la terre, la même eau obéit en devenant une inondation ruineuse. Nous voyons maintenant à quel point ils errent de manière flagrante, qui s'arrêtent aux éléments nus, comme s'il y avait une perpétuité en eux, et leur nature n'était pas changeante selon les ordres de Dieu.

Par ces quelques mots, la pétulance de ceux-ci est abondamment réfutée, qui s'arme de raisons physiques pour lutter contre Dieu. Car l'histoire du déluge est un témoignage abondamment suffisant que tout l'ordre de la nature est gouverné par la seule puissance de Dieu. (Genèse 7:17.)

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