41. Ils, donc, qui volontairement. Luc montre plus clairement à quel point ce sermon unique que Pierre a fait était fructueux: à savoir, qu'il a gagné au Christ environ trois mille hommes. Et c'est avec cela qu'il déclare la nature et la force de la foi quand il dit, qu'avec un esprit prompt et prêt (136) ils ont embrassé sa parole. Par conséquent, la foi doit commencer par cette disponibilité et ce désir volontaire d'obéir. Et parce que beaucoup se montrent au début très disposés, qui par la suite n'ont en eux-mêmes ni constance ni continuité, de peur de penser que c'était une douleur soudaine (137) qui par la suite se sont éloignés, Luc loue aussi par la suite leur constance, qui (comme il le dit) embrassa volontiers cette parole des apôtres, montrant qu'ils étaient unis aux disciples, ou qu'ils étaient greffés dans le même corps, et qu'ils ont continué dans leur doctrine. Par conséquent, nous ne devons être ni lents à obéir, ni encore rapides à reculer; mais nous devons nous en tenir fermement, et nous tenir fermement à cette doctrine que nous avons immédiatement embrassée (sans aucun retard [retard]). De plus, cet exemple ne devrait pas nous faire un peu honte. Car alors qu'il y avait une grande multitude convertie au Christ avec un sermon, cent sermons peuvent à peine émouvoir quelques-uns d'entre nous; et tandis que Luc dit qu'ils ont continué, il y en a peu d'un sur dix qui montre même un désir moyen de profiter et d'aller de l'avant, oui, plutôt, la plus grande partie déteste bientôt notre doctrine. Malheur donc à la paresse et à la légèreté du monde!

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