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7. Et à ces endroits. Parce que ce nom, Publius, est un nom romain, je soupçonne que cet homme, dont il est fait mention, était plutôt un citoyen de Rome que né dans l'île. Car les Grecs et autres étrangers n'avaient pas coutume d'emprunter leurs noms de Latins à moins qu'ils ne fussent des hommes de petite réputation. Et il se peut que certains des nobles hommes de Rome soient alors venus voir ses biens, et soient appelés le chef de l'île, non pas parce qu'il y habitait, mais parce qu'aucun homme ne pouvait se comparer à lui en richesse et en biens. Et il est à peine probable que toute la multitude des Grecs y fut logée trois jours. Je pense plutôt que, quand il a reçu le centenier, il a aussi honoré Paul et ses compagnons, parce que, averti par le miracle, il croyait être un homme aimé de Dieu. Quoi qu'il en soit, son hospitalité n'a pas été sans récompense. Car peu de temps après, le Seigneur a rétabli la santé de son père par la main de Paul, qui était en effet malade d'une maladie dangereuse. Et par ce moyen, il entendait témoigner combien cette courtoisie, qui est manifestée aux hommes dans la misère et aux étrangers, lui plaît. Quoique ceux qui ne tiennent pas compte soient indifférents et peu reconnaissants pour le bénéfice qu'ils ont reçu, ou qu'ils ne soient pas en mesure de récompenser ceux qui leur ont fait du bien, Dieu lui-même restituera en abondance aux hommes tout ce qu'ils ont accordé à son commandement; et il a parfois désigné, à ceux qui sont miséricordieux et accueillis, certains de ses serviteurs, qui apportent avec eux une bénédiction. C'était maintenant un grand honneur, en ce que Publius a logé le Christ en la personne de Paul. Néanmoins, cela a été ajouté comme un surplus, en ce que Paul est venu pourvu du don de la guérison, afin qu'il puisse non seulement récompenser sa courtoisie, mais aussi donner plus que ce qu'il avait reçu. -

De plus, nous ne savons pas s'il a appris les premiers principes de la foi, car les miracles gagnent pour la plupart les grossiers et les incroyants à la foi, - (665) Luc mentionne le genre de maladie pour qu'il puisse le mieux exprimer la grâce de Dieu. Car voir qu'il est difficile de guérir un flux sanglant, - (666) surtout quand la fièvre y est jointe, le vieil homme ne fut guéri ainsi soudainement que par l'imposition des mains et la prière, non sans la puissance manifeste de Dieu. -

" Ad docilitatem ," à la docilité.

"- Nam quam difficilis et lenta sit dysenteriae curatio ," car la guérison de la dysenterie est lente et difficile.

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