10. Lorsque vous prêtez quelque chose à votre frère Il fournit contre une autre iniquité en réclamant une promesse , à savoir, que le créancier devrait saccager la maison et les meubles de son frère, afin de choisir le gage à son gré. Car, si cette option était donnée aux riches avares, ils ne se contenteraient d'aucune modération, mais s'empareraient de tout ce qu'il y a de mieux, comme s'ils attaquaient les entrailles mêmes des pauvres: en un mot, ils saccageraient les hommes. maisons, ou en tout cas, tandis qu'ils refusaient avec mépris ceci ou cela, ils rempliraient les misérables de reproche et de honte. Dieu ne fera donc réclamer aucun gage, si ce n'est ce que le débiteur de son propre chef et à sa convenance fera sortir de sa maison, va même plus loin, que le créancier ne reprendra aucun gage qu'il sache être nécessaire pour les pauvres: par exemple, s’il doit mettre en gage le lit sur lequel il dort, ou sa contre-plaque, ou sa cape, ou son manteau. Car ce n'est pas seulement que le mensonge doit être dépouillé, pour souffrir du froid, ou pour être privé d'autres aides, dont il ne saurait renoncer sans perte ni inconvénient. On ajoute donc la promesse que cet acte d'humanité plaira à Dieu, lorsque le pauvre dormira dans le vêtement qui lui sera rendu. Il parle encore plus distinctement et dit: Les pauvres te béniront, et cela te sera imputé à justice. Car Dieu indique qu'il entend les prières des pauvres et des nécessiteux, de peur que l'homme riche ne pense à la générosité jetée que le mensonge confère à un humble individu. Nous devons, en effet, avoir le cœur de fer, à moins que nous ne soyons disposés à une telle libéralité, quand nous comprenons que, bien que les pauvres n'aient pas les moyens de nous rembourser dans ce monde, ils ont néanmoins le pouvoir de nous récompenser avant Dieu, ie . , en nous obtenant grâce par leurs prières. Une menace implicite est également transmise, que si le pauvre homme doit dormir de manière incommode, ou prendre froid par notre faute, Dieu. entendra ses gémissements, afin que notre cruauté ne soit pas impunie . Mais si le pauvre homme, sur qui nous avons eu compassion, est ingrat, même s'il se tait, notre bonté criera à Dieu; tandis que, d’un autre côté, notre dureté tyrannique suffira pour provoquer la vengeance de Dieu, bien que celui qui a été maltraité doit patiemment avaler son tort. Être pour la justice (108) équivaut à être approuvé par Dieu, ou être un acte acceptable; car puisque l'observance de la loi est la vraie justice, cette louange s'étend à des actes particuliers d'obéissance. Bien qu'il doive être observé que cette justice échoue et disparaît, à moins que nous n'accomplissions universellement tout ce que Dieu ordonne. Rétablir l’engagement d’un pauvre fait partie de la justice; mais si un centre commercial est seulement bienfaisant à cet égard, tandis que dans d'autres matières il vole ses frères; ou si, sans avarice, il exerce la violence, est donné à la luxure ou à la gourmandise, la justice particulière, bien que plaisant en elle-même à Dieu, ne sera pas prise en compte. En fait, nous devons tenir fermement l'axiome selon lequel aucune œuvre n'est considérée comme juste devant Dieu, à moins qu'elle ne provienne d'un homme de pureté et d'intégrité; alors qu'il n'y en a pas. Par conséquent, aucune œuvre n'est imputée à la justice, sauf parce que Dieu daigne accorder sa faveur gratuite aux croyants. En soi, en effet, il serait vrai que quel que soit l'acte d'obéissance à Dieu que nous accomplissons, il est considéré comme une justice, i e . , si tout le cours de notre vie y correspondait, alors qu'aucun travail ne sort de nous qui ne soit corrompu par quelque défaut. Ainsi, nous devons voler à la miséricorde de Dieu, afin que, étant réconcilié avec nous, il puisse également accepter notre travail.

Ce qu'il avait prescrit auparavant sur les pauvres, le mensonge ne s'applique ensuite qu'aux veuves, mais pour nous recommander tous les pauvres sous leur nom; et cela nous rassemblons à la fois depuis le début du verset (17,) dans lequel le mensonge leur ordonne de traiter équitablement et justement les étrangers et les orphelins, et aussi de la raison qui est ajoutée, à savoir, qu'ils devraient refléter qu'ils étaient des esclaves au pays d'Égypte; car leur condition là ne les a pas souffertes pour insulter fièrement les misérables; et il est naturel qu'il soit le plus touché par les maux des autres qui en ont fait l'expérience. Puisque cette raison est donc générale, il est évident aussi que le précepte est général, que nous devons être humains envers tous ceux qui sont dans le besoin.

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