26. Il n'y a personne comme Dieu. Moïse passe des parties au tout, et vient maintenant parler du corps entier, qui comprenait les douze familles. Tout ce qu'il dit tend à la même fin, à savoir que le peuple d'Israël était heureux d'avoir été pris par Dieu sous cette tutelle fidèle: car rien n'est plus à désirer en ce qui concerne notre intérêt supérieur, que notre bien-être devrait être confié à la main de Dieu. Mais, puisque cette bénédiction inestimable d'être protégé par les soins de Dieu est souvent mais peu appréciée, Moïse s'exclame avec admiration, qu'il n'y en a pas à comparer au Dieu d'Israël. Nous savons que toutes les nations avaient leurs dieux ou patrons tutélaires, et follement glorifiées dans leurs idoles respectives; bien qu'ils aient souvent constaté par expérience, que la confiance qu'ils leur accordaient était vaine et frivole. Moïse sépare donc de cette multitude imaginaire de faux dieux le Dieu d'Israël, comme qui, dit-il, ne peut être trouvé nulle part. Il exalte également sa puissance, car il chevauche glorieusement les cieux et les nuages, ce qui équivaut à ce que toutes les choses élevées soient soumises à sa domination. Mais, alors qu'il serait de peu de profit de réfléchir sur sa puissance infinie sauf; dans son rapport avec nous-mêmes, Moïse nous rappelle expressément que Dieu n'est pas fort pour lui-même, mais pour qu'il puisse aider son peuple.

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