20. Le pauvre choisit pour offrir du bois qui ne pourrira pas. Il conclut qu'aucune classe d'hommes n'est à l'abri de ce crime, que les riches et les pauvres sont coupables et condamnés; car les riches font leurs dieux d'or ou d'argent, et les pauvres de bois qu'ils ont choisi. C'est pourquoi il montre que tous les hommes sont emportés par une étrange folie, et que même s'ils n'en ont pas les moyens, ils désirent encore avoir quelque chose d'excellent pour le culte de leurs dieux. Les hommes souhaitent jouir de la présence de Dieu, et c'est le commencement et la source de l'idolâtrie; car Dieu n'est pas présent avec nous par une idole, mais par sa parole et par la puissance de son Esprit; et bien qu'il nous présente dans les sacrements une image à la fois de sa grâce et de ses bénédictions spirituelles, cela se fait sans autre intention que de nous conduire vers lui-même. Pourtant, le prophète blâme la folie des hommes, qui sont si aveugles qu'ils doivent travailler avec une industrie et une ingéniosité excessives pour orner hautement leurs idoles.

Continue après la publicité
Continue après la publicité