4. Je choisirai aussi leurs délires. (220) Le Prophète veut dire que les Juifs ne gagnent rien en faisant des prétentions diverses et plausibles et en cherchant des excuses; parce que Dieu ne se soucie pas des discours rusés ou beaux des hommes. Et en effet, il n'est pas convenable de mesurer Dieu par notre propre capacité, et nous ne devons pas dépendre du jugement humain; mais il est de notre devoir de juger les œuvres de Dieu d'après sa parole. Je choisirai; c'est-à-dire: «Je disperserai les nuages ​​qu'ils s'efforcent de répandre sur eux-mêmes, afin que leurs illusions soient manifestes et visibles pour tous; pour l'instant, ils semblent être cachés, mais un jour, ils seront amenés à la vue du public. Le sens peut être ainsi résumé. «Parce que les Juifs se sont livrés si librement à pécher que tout ce qu'ils ont choisi a été préféré par eux aux commandements de Dieu, de même, à son tour, Dieu exposera leurs illusions à son gré.

Et leur apportera leur terreur. (221) Sous le mot «terreur», il répète la même chose, selon la coutume des écrivains hébreux. «Je leur ferai savoir qu'ils sont tombés dans l'erreur et que les terreurs auxquelles ils se sont livrés tomberont sur leurs propres têtes. (222) Ainsi leurs excuses ou prétentions hypocrites ne serviront à rien pour confondre la vérité et le mensonge et voiler les superstitions; parce que le Seigneur les distinguera clairement.

Parce que j'ai appelé. Le Prophète condamne à nouveau les Juifs pour leur obstination, pour ne pas avoir laissé le Seigneur les corriger. C'est le seul remède qui reste pour corriger nos vices, que nous entendions le Seigneur parler, quand il s'efforce de nous ramener dans le droit chemin; mais quand nous brûlons et endurcissons nos cœurs, c'est le pire de tous les maux. Chaque fois que les hommes préfèrent donc leurs propres inventions aux ordonnances et aux commandements de Dieu, ils méprisent ouvertement Dieu, à la volonté duquel ils auraient dû céder. C'est particulièrement le cas quand s'ajoute une dureté de cœur si obstinée qui ferme la porte aux avertissements sacrés, et qu'il est vain pour eux d'alléguer qu'ils ne peuvent pas déplaire à Dieu en faisant ce qu'ils entreprennent dans le but de l'adorer; car tout ce que les hommes, en négligeant la parole, choisissent et suivent, le Seigneur rejette et abhorre.

Sous mes yeux. Il répète ce qu'il avait dit autrefois, à savoir que les Juifs ont péché aux yeux de Dieu, comme s'ils avaient résolu de le provoquer à la colère. Enfin il ajoute leur manière de le faire, que, avec un désir pervers, ils recherchaient ce que Dieu avait interdit; ce n'est pas non plus sans raison qu'il blâme si souvent la méchante insolence des hommes, en escroquant Dieu de son droit, en traitant avec mépris ce qu'il approuve.

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