26. Puis Abimelech est allé le voir . Nous avons eu un récit exactement similaire dans Genèse 21:22. Le Seigneur suivit donc Isaac avec la même faveur qu'il avait auparavant montrée à son père Abraham. Car ce n'était pas une bénédiction commune qu'Abimélec recherchait volontairement son amitié. D'ailleurs, il serait soulagé de peu de soucis et d'angoisse, quand ses voisins, qui l'avaient harcelé de tant de façons, ayant maintenant eux-mêmes peur de lui, désiraient s'assurer son amitié. C'est pourquoi le Seigneur confère à la fois un honneur remarquable à son serviteur et pourvoit en même temps à sa tranquillité. Il ne fait aucun doute que le roi fut conduit à cette mesure, par une impulsion divine secrète. Car, s'il avait peur, pourquoi n'a-t-il pas eu recours à un autre remède? Pourquoi s'est-il humilié pour implorer un homme privé? Pourquoi, au moins, ne l'a-t-il pas plutôt envoyé chercher ou lui a-t-il ordonné avec autorité de faire ce qu'il voulait? Mais Dieu avait tellement impressionné son esprit, que lui, oubliant son orgueil royal, chercha la paix et l'alliance avec un homme qui n'était ni avare, ni guerrier, ni pourvu d'une grande armée. Ainsi, nous pouvons apprendre que l'esprit des hommes est entre les mains de Dieu, de sorte qu'il peut non seulement incliner ceux qui étaient auparavant enflés de fureur, mais aussi les humilier par la terreur, aussi souvent qu'il le veut.

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