8. Puis suit, Ne durcissez pas vos cœurs Par quels mots est laissé entendre que notre rébellion contre Dieu ne découle d'aucune autre source que la méchanceté volontaire, par laquelle nous obstruons l'entrée de sa grâce, nous avons en effet par nature un cœur de pierre, et il y a en tout une dureté innée de l'utérus, que Dieu seul peut adoucir et amender. Que nous rejetions cependant la voix de Dieu, cela passe par une obstination spontanée, non par une impulsion extérieure, dont chacun est témoin de lui-même. C'est donc à juste titre que l'Esprit accuse tous les incroyants qu'ils résistent à Dieu, et qu'ils sont les enseignants et les auteurs de leur propre perversité, afin qu'ils ne puissent rejeter la faute sur personne d'autre. Il est donc absurdement conclu que nous avons, en revanche, un pouvoir libre de former le cœur pour le service de Dieu; plutôt, il doit toujours être le cas des hommes, qu'ils endurcissent leur cœur jusqu'à ce qu'un autre leur soit donné du ciel; car comme nous sommes penchés vers la méchanceté, nous ne cesserons jamais de résister à Dieu tant que nous ne serons pas apprivoisés et soumis par sa main.

Comme dans la provocation, etc. C'était pour deux raisons qu'il fallait leur rappeler la désobéissance de leurs pères; car comme ils étaient follement gonflés à cause de la gloire de leur race, ils imitaient souvent les vices de leurs pères comme s'ils étaient des vertus, et se défendaient par leurs exemples; et de plus, quand ils apprirent que leurs pères étaient si désobéissants à Dieu, on leur apprit ainsi plus complètement que cet avertissement n'était pas superflu. Comme ces deux raisons existaient même à l’époque de l’apôtre, il accepta volontiers à ses propres fins ce qui avait été dit autrefois par David, afin que ceux à qui il s’adressait n’imitent pas trop leurs pères.

Et c'est pourquoi on peut apprendre une vérité générale, à savoir que nous ne devons pas trop nous en remettre à l'autorité des pères de peur qu'elle ne nous éloigne de Dieu; car si des pères ont jamais été dignes d'honneur, les Juifs ont sans doute possédé cette prééminence; et pourtant David ordonna distinctement à leurs enfants de se garder d'être comme eux.

Et je n'ai aucun doute, mais il s'est référé à l'histoire enregistrée dans Exode 17:1: ​​car David utilise ici les deux noms que Moïse rapporte ont été donnés à un certain endroit, מרבה Mériba, qui signifie conflit ou provocation, et מסה Massah, qui signifie tentation. Ils ont tenté Dieu en niant qu'il était au milieu d'eux, parce qu'ils étaient affligés par manque d'eau; et ils l'ont aussi provoqué en combattant Moïse. Bien qu'ils aient effectivement donné de nombreux exemples d'incrédulité, David a choisi cela d'une manière particulière, parce que c'était plus mémorable que tout autre, et aussi, parce que dans l'ordre du temps, il suivait pour la plupart le reste, comme il apparaît manifestement quatrième livre de Moïse, d'où le chap. 10 à 20 une série de nombreuses tentations est décrite; mais ce récit est donné dans le vingtième chapitre. Cette circonstance n'augmenta pas peu l'atrocité de leur méchanceté; car ils avaient souvent fait l'expérience de la puissance de Dieu, et pourtant ils se disputaient perversement avec lui, et renonçaient à toute confiance en lui: quelle était leur ingratitude! Il a ensuite mentionné un cas particulier au lieu de plusieurs.

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