7. Si c'est d'abord, etc. Il confirme ce qu'il a dit de l'excellence de l'alliance que Dieu a conclue avec nous par Christ; et il le confirme sur ce terrain, parce que l'alliance de la loi n'était ni valide ni permanente; car si rien n'y manquait, pourquoi lui en a-t-on substitué un autre? Mais un autre a été remplacé; et de cela il est évident que l'ancienne alliance n'était pas parfaite à tous égards. Pour le prouver, il apporte le témoignage de Jérémie, que nous examinerons bientôt.

Mais il ne semble guère cohérent de dire qu'après avoir dit qu'aucune place n'aurait été recherchée pour la seconde alliance, si la première avait été irréprochable, il devrait alors dire que le peuple était en faute, et que pour cette cause la nouvelle alliance était introduit comme remède; et il paraît donc injuste que si le blâme était dans le peuple, il devrait être transféré à l’alliance de Dieu. Alors l'argument ne semble pas valable, car bien que Dieu ait pu blâmer cent fois le peuple, l'alliance ne pouvait cependant pas être considérée comme défectueuse pour cette raison. La réponse à cette objection peut être facilement donnée. Bien que le crime d'avoir violé l'alliance ait été imputé à juste titre au peuple qui, par sa propre perfidie, s'était éloigné de Dieu, la faiblesse de l'alliance est également signalée, car elle n'était pas écrite dans leur cœur. Ensuite, pour le rendre parfait et valide, Dieu déclare qu'il avait besoin d'un amendement. Ce n'était donc pas sans raison que l'apôtre soutenait qu'une place devait être recherchée une seconde. (132)

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