31. Et je ne le connaissais pas. Afin que son témoignage ne puisse être soupçonné d'avoir été rendu ni par amitié ni par faveur, il anticipe un tel doute, en affirmant qu'il n'avait pas d'autre connaissance du Christ que celle qu'il avait obtenue par inspiration divine. Le sens, par conséquent, revient à ceci, que Jean ne parle pas de sa propre suggestion, ni pour la faveur de l'homme, mais par l'inspiration de l'Esprit et le commandement de Dieu.

Je suis venu baptiser avec de l'eau; c'est-à-dire que j'ai été appelé et nommé à ce bureau, afin de le manifester en Israël; que l'évangéliste explique plus en détail par la suite, et confirme, quand il présente Jean-Baptiste, témoignant qu'il n'avait aucune connaissance du Christ mais ce qu'il avait obtenu par oracle; c'est-à-dire par l'information ou la révélation de Dieu. (38) Au lieu de ce que nous trouvons ici, je suis venu baptiser, il y déclare expressément (verset 33) qu'il a été envoyé; car ce n'est que l'appel de Dieu qui fait des ministres légitimes, parce que toute personne qui, de son propre chef, se propulse, quel que soit son savoir ou son éloquence, n'a droit à aucune autorité, et la raison est qu'elle n'est pas autorisé par Dieu. Or, comme il était nécessaire que Jean, pour pouvoir légitimement baptiser, soit envoyé par Dieu, qu'il en soit déduit qu'il n'est au pouvoir d'aucun homme d'instituer des sacrements, mais que ce droit appartient à Dieu seul, comme le Christ, à une autre occasion, afin de prouver le baptême de Jean, demande s'il venait du ciel , ou des hommes , (Matthieu 21:25.)

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