33. Tu ne te parjureras pas Ce n'est pas non plus une correction de la loi, mais une vraie interprétation de celui-ci. Car Dieu a condamné dans la loi non seulement les actes de parjure, mais la légèreté dans les jurons, ce qui diminue la vénération de son nom. L'homme qui se parjure n'est pas la seule personne qui prend le nom de Dieu en vain, (Exode 20:7.) Il le fait, qui prononce paresseusement et avec mépris le nom de Dieu dans des occasions insignifiantes ou dans une conversation ordinaire. Alors que la loi condamne toute sorte de profanation du nom de Dieu que les Juifs imaginaient, la culpabilité de celle-ci résidait entièrement dans des actes de parjure. Le Christ réprouve cette grossière erreur de supposer qu'ils pourraient, sans danger, abuser du nom de Dieu, pourvu qu'ils ne jurent pas faussement. Il nous est sans aucun doute strictement enjoint de d'accomplir au Seigneur ce que nous avons juré: pour celui qui, après avoir utilisé le nom de Dieu, trompe et trompe ses voisins , fait un tort à Dieu aussi bien qu'à l'homme. Mais il est inapproprié de limiter à une seule partie ce qui a une référence plus large. Certains considèrent que le mot perform s'applique aux vœux, quand quelque chose a été promis à Dieu à cause de la religion. Mais ce mode d'expression s'applique très bien à toutes les promesses et engagements, qui ont été sanctionnés par l'usage du nom de Dieu: car dans de tels cas on fait appel à Dieu comme garantie entre les parties, pour assurer leur fidélité.

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