15 Autant qu'il y a de parfaits De peur que quiconque ne comprenne cela en parlant de la généralité de l'humanité, comme s'il expliquait les éléments simples à ceux qui ne sont que de simples enfants en Christ, il déclare que c'est une règle que tous ceux qui sont parfaits doivent suivre. Maintenant, la règle est la suivante: que nous devons renoncer à la confiance en toutes choses, que nous puissions nous glorifier de la justice du Christ seule, et la préférer à tout le reste, aspirer après une participation à ses souffrances, qui peut être le moyen de nous conduire à un résurrection bénie. Où sera maintenant cet état de perfection dont rêvent les moines - où le mélange confus de tels artifices - où, en somme, tout le système du papisme, qui n'est autre qu'une perfection imaginaire, qui n'a rien de commun avec cette règle de Paul? Sans aucun doute, quiconque comprendra ce terme unique, percevra clairement que tout ce qui est enseigné dans la papauté, quant à la réalisation de la justice et du salut, est de la bouse nauséabonde.

Si quoi que ce soit d'autre Par le même moyen, il les humilie et leur inspire un bon espoir, car il les exhorte à ne pas se réjouir de leur ignorance, et à en même temps, il leur demande d'avoir bon courage, quand il dit que nous devons attendre la révélation de Dieu. Car nous savons à quel point l'obstacle à la vérité est un obstacle majeur. C'est donc la meilleure préparation à la docilité - quand nous ne prenons pas plaisir à l'erreur. Paul enseigne donc indirectement que nous devons faire place à la révélation de Dieu, si nous n'avons pas encore atteint ce que nous cherchons. Plus loin, quand il leur enseigne qu'il faut avancer progressivement, il les encourage à ne pas reculer au milieu du cours. En même temps, il maintient au-delà de toute controverse ce qu'il a déjà enseigné, quand il enseigne que d'autres qui diffèrent de lui se verront donner une révélation de ce qu'ils ne savent pas encore. Car c'est comme s'il avait dit: «Le Seigneur vous montrera un jour que la chose même que j'ai énoncée est une règle parfaite de la vraie connaissance et d'une vie juste. Personne ne pourrait parler de cette manière s'il n'était pas pleinement assuré du caractère raisonnable et de l'exactitude de sa doctrine. En attendant, apprenons aussi de ce passage que nous devons supporter pendant un temps l'ignorance de nos frères faibles, et leur pardonner, s'il ne leur est pas donné immédiatement d'être tout à fait d'un seul esprit avec nous. Paul se sentait assuré de sa doctrine, et pourtant il laisse le temps à ceux qui ne pouvaient pas encore la recevoir de progresser, et il ne cesse pour cela de les considérer comme des frères, mais il les met en garde de ne pas se flatter dans leur ignorance. Le rendu des copies latines (193) dans le prétérit, revelavit , (il a révélé,) Je n'hésite pas à rejeter comme inapproprié et inapproprié.

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