14. Je suis déversé comme de l'eau. Jusque-là, il nous a informés qu'être entouré de bêtes sauvages, il n'était pas loin de la mort, comme s'il avait été sur le point d'être dévoré à chaque instant. Il déplore maintenant, en plus de cela, sa détresse intérieure; d'où l'on apprend qu'il n'était ni stupide ni insensible aux dangers. Ce ne pouvait pas être une peur ordinaire qui le faisait presque tomber, par laquelle ses os étaient disjoints et son cœur se déversait comme de l'eau. Nous voyons donc que David n'était pas secoué par les vagues de l'affliction comme un rocher qui ne peut pas être déplacé, mais agité à l'intérieur par de douloureux troubles et des tentations, qu'il n'aurait jamais pu supporter par l'infirmité de la chair. s'il n'avait pas été aidé par la puissance de l'Esprit de Dieu. Comment ces souffrances s'appliquent au Christ, je vous ai informé un peu auparavant. Étant un vrai homme, il était vraiment soumis aux infirmités de notre chair, seulement sans la souillure du péché. La pureté parfaite de sa nature n'a pas éteint les affections humaines; il les a seulement réglés, afin qu'ils ne deviennent pas pécheurs par excès. La grandeur de ses peines ne pouvait donc pas l'affaiblir au point de l'empêcher, même au milieu de ses souffrances les plus atroces, de se soumettre à la volonté de Dieu, avec un esprit calme et paisible. Or, bien que ce ne soit pas le cas de nous, qui avons en nous des affections turbulentes et désordonnées, et qui ne pouvons jamais les maintenir sous une telle retenue pour ne pas être poussés çà et là par leur impétuosité, pourtant, à l'exemple de David , nous devons prendre courage; et quand, par notre infirmité, nous sommes, pour ainsi dire, presque sans vie, nous devrions diriger nos gémissements vers Dieu, le suppliant qu'il serait gracieusement heureux de nous redonner force et vigueur. (512)

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