10. Mais toi, pourquoi as-tu, etc. Comme il avait fait la vie et mort de nous tous soumis au Christ, il continue à mentionner l'autorité de juger, que le Père lui a conférée, ainsi que la domination sur le ciel et la terre. Il conclut donc que c'est une audace déraisonnable pour quiconque d'assumer le pouvoir de juger son frère, car en prenant une telle liberté, il prive le Christ Seigneur du pouvoir que lui seul a reçu du Père.

Mais d'abord, par le terme frère, il vérifie ce désir de juger; car puisque le Seigneur a établi parmi nous le droit d'une alliance fraternelle, une égalité doit être préservée; quiconque prend alors le caractère de juge agit de manière déraisonnable. Deuxièmement, il nous appelle devant le seul vrai juge, à qui nul ne peut ôter son pouvoir, et dont nul ne peut échapper au tribunal. De même, il serait absurde chez les hommes qu'un criminel, qui devrait occuper une place humble dans la cour, monte au tribunal du juge; il est donc absurde pour un chrétien de prendre pour lui la liberté de juger la conscience de son frère. Un argument similaire est mentionné par James, lorsqu'il dit, que «celui qui juge son frère juge la loi» et que «celui qui juge la loi n'est pas un observateur de la loi mais un président»; et, d'autre part, il dit, qu '«il n'y a qu'un seul législateur, qui peut sauver et détruire». (Jaques 4:12.) Il a attribué tribunal au Christ, ce qui signifie son pouvoir de juger, comme le la voix de l'archange, par laquelle nous serons convoqués, est appelée, en un autre endroit, trompette; car il percera, pour ainsi dire avec son son, dans les esprits et les oreilles de tous. (423)

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