6. Celui qui regarde un jour, etc. Puisque Paul savait bien qu'un respect pour les jours procèdent de l'ignorance du Christ, il n'est pas probable qu'une telle corruption ait été entièrement défendue par lui; et pourtant ses paroles semblent impliquer que celui qui considérait les jours n'a commis aucun péché; car rien d'autre que le bien ne peut être accepté par Dieu. Par conséquent, afin que vous puissiez comprendre son but, il est nécessaire de distinguer entre la notion, que n'importe qui peut avoir eue quant à l'observance des jours, et l'observance elle-même à laquelle il se sentait lié. La notion était en effet superstitieuse, et Paul ne le nie pas; car il l'a déjà condamnée en l'appelant infirmité, et il la condamnera encore plus clairement. Or, que celui qui était retenu par cette superstition, n'osait violer la solennité d'un jour particulier; cela a été approuvé par Dieu, parce qu'il n'osait rien faire avec une conscience douteuse. Que pouvait bien faire le Juif, qui n'avait pas encore fait de tels progrès, pour être délivré des scrupules des jours? Il avait la parole de Dieu, dans laquelle l'observance des jours était recommandée; il y avait une nécessité imposée à lui par la loi; et son abrogation n'a pas été clairement vue par lui. Il ne restait plus alors que le fait que lui, attendant une révélation plus complète, se tienne dans les limites de sa propre connaissance, et ne se prévale pas du bénéfice de la liberté, avant de l'embrasser par la foi. (419)

Il faut aussi penser à celui qui s’abstenait de viandes impures: car s’il mangeait dans un état d’esprit douteux, ce n’aurait pas été pour recevoir un quelconque bénéfice, de la main de Dieu, mais pour mettre la main sur des choses interdites. Qu'il se serve alors d'autres choses qu'il pense lui être permises, et suivez la mesure de sa connaissance: il rendra ainsi grâce à Dieu; ce qu’il ne pouvait pas faire, sauf s’il était persuadé qu’il était nourri par la bonté de Dieu. Il ne doit donc pas être méprisé, comme s'il offensait le Seigneur par cela sa tempérance et sa pieuse timidité: et il n'y a rien de déraisonnable en la matière, si nous disons, que la modestie du faible est approuvée par Dieu, pas sur le terrain. de mérite, mais par indulgence.

Mais comme il avait auparavant exigé une assurance d'esprit, afin que personne ne doive imprudemment de sa propre volonté faire ceci ou cela, nous devons nous demander s'il est ici exhortant plutôt qu'affirmant; car le texte coulerait mieux dans cette tension: «Que la raison de ce qu'il fait soit claire pour chacun; comme un compte doit être rendu devant le tribunal céleste; car, que l’on mange de la viande ou s’abstienne, il doit dans les deux cas avoir égard à Dieu. Et il n'y a sans doute rien de plus propre à retenir la licence à juger et à corriger les superstitions, qu'à être convoqué devant le tribunal de Dieu: c'est pourquoi Paul place sagement devant tous le juge, à qui ils doivent renvoyer quoi qu'ils fassent. Il n'y a pas d'objection à ce que la phrase soit affirmative; car il soumet aussitôt que personne ne vit ou ne meurt pour lui-même; où il déclare, non ce que font les hommes, mais ordonne ce qu'ils doivent faire.

Observez aussi ce qu'il dit: - que nous mangeons ensuite pour le Seigneur, ou que nous nous abstenons, lorsque nous rendons grâce. Par conséquent, manger est impur et l'abstinence est impure, sans action de grâce. C'est seulement le nom de Dieu, lorsqu'il est invoqué, qui nous sanctifie et tout ce que nous avons.

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