9. La mort ne règne plus sur lui, etc. Il semble impliquer que la mort une fois régnait sur Christ; et en effet, quand il s'est livré à la mort pour nous, il s'est en quelque sorte rendu et s'est soumis à sa puissance; c'était cependant de telle manière qu'il était impossible qu'il fût tenu lié par ses douleurs, de manière à y succomber ou à être englouti par elles. Il a donc, en se soumettant à sa domination, pour ainsi dire, pour un moment, l'a détruit à jamais. Pourtant, pour parler plus simplement, la domination de la mort doit être renvoyée à l'état de mort volontairement subi, auquel la résurrection a mis fin. Le sens est que le Christ, qui maintenant vivifie les fidèles par son Esprit, ou leur insuffle sa propre vie par sa puissance secrète du ciel, a été libéré de la domination de la mort quand il est ressuscité, qu'en vertu de la même domination, il pourrait rendre libre tout son peuple.

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