Romains 6:7

I. « Car celui qui est mort », comme il devrait être traduit, « est justifié du péché ». Au moment où l'Esprit de Dieu fait naître dans l'âme humaine une conviction de péché, surgit un intense désir d'obtenir le repos. Avec un désir ardent qu'aucune langue ne peut représenter, et encore moins exagérer, l'âme crie la paix. La conviction du péché brûle dans la poitrine comme des charbons ardents. Il n'y a pas de paix, pas de bonheur, pas de confort dans cette vie pour le pécheur convaincu.

Il doit avoir la paix, ou il sent que la raison elle-même peut à peine supporter la pression terrible. Seule une vision intelligente de la façon dont Dieu sauve un pécheur peut jamais donner à un homme une paix vraiment solide. Là où beaucoup se trompent, et n'entrent donc pas dans une paix réelle et solide, c'est qu'ils ne connaissent pas la différence entre le pardon et la justification. Et pourtant, il y a une très grande différence entre les deux. Si la punition due par la loi à un péché est endurée, le coupable à ce moment-là devient comme s'il n'avait jamais commis le péché.

Comme le dit Paul, "Celui qui est mort", c'est-à-dire celui qui a eu le châtiment pour le péché et l'a enduré "j'ai été justifié du péché". Quiconque croit au Seigneur Jésus-Christ a le bénéfice de sa mort, et c'est donc comme s'il avait reçu sa punition. Dieu ne peut pas faire un clin d'œil au péché. Il ne l'a jamais fait et ne le fera jamais. Mais bien qu'il ne puisse excuser un seul péché, il peut à juste titre en pardonner un million.

II. La mort du Christ règle tout le compte. Il a payé le dernier centime et a effacé le score tout de suite et il n'y a plus rien à payer pour vous ou moi. Nous pouvons dire du Christ, Il est notre Résurrection et notre Vie ; en lui nous sommes morts, et dans sa résurrection nous sommes ressuscités et ressuscités à une vie immortelle, car nous ne périrons jamais, et aucun homme ne nous arrachera de sa main.

AG Brown, Penny Pulpit, n° 1053.

Référence : Romains 6:7 . J. Vaughan, Cinquante Sermons, 7e série, p. 303.

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