13. Tel qu'il est écrit, Jacob j'ai aimé, etc. Il confirme, par un témoignage encore plus fort, à quel point la réponse céleste, donnée à Rebecca, a servi à son but présent, c'est-à-dire que la condition spirituelle des deux était suggérée par la domination de Jacob et la servitude d'Esaü, et aussi que Jacob a obtenu cette faveur par le la bonté de Dieu, et non par son propre mérite. Alors ce témoignage du prophète montre la raison pour laquelle le Seigneur a conféré à Jacob la primogéniture: et il est tiré du premier chapitre de Malachie, où le Seigneur, reprochant aux Juifs leur ingratitude, mentionne son ancienne bonté envers eux: «Je vous ai aimé », dit-il; et puis il se réfère à l'origine de son amour, - "Esaü n'était-il pas le frère de Jacob?" comme s'il disait: «Quel privilège avait-il, que je le préfère à son frère? Rien du tout. C'était en effet un droit égal, sauf qu'en vertu de la loi de la nature, le plus jeune aurait dû servir l'aîné; J'ai pourtant choisi l'un et rejeté l'autre; et j'étais ainsi conduit par ma seule miséricorde, et par aucune dignité quant aux œuvres. Je vous ai donc choisi pour mon peuple, afin que je puisse montrer la même bonté à la semence de Jacob; mais j'ai rejeté les Edomites, la progéniture d'Esaü. Vous êtes alors tant pis, dans la mesure où le souvenir d'une si grande faveur ne peut vous inciter à adorer ma majesté. (295) Maintenant, bien que les bénédictions terrestres y soient enregistrées, que Dieu avait conférées aux Israélites, il n'est pas encore juste de les voir mais comme des symboles de sa bienveillance : car là où est la colère de Dieu, la mort suit; mais là où est son amour, il y a la vie.

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