Selon mes attentes sincères - Le mot utilisé ici apparaît mais à un autre endroit du Nouveau Testament; voyez-le expliqué dans les notes à Romains 8:19. Le désir et l'espoir sincères que Paul avait n'était pas, principalement, qu'il puisse être libéré; mais c'était que, en toutes circonstances, il pouvait être capable d'honorer l'Évangile, vivant ou mourant. Pour cela, il semblait beaucoup plus important que de sauver sa vie. La vie avec lui était la considération secondaire; l'essentiel était de se tenir partout comme l'avocat de l'Évangile, de maintenir sa vérité et d'exposer son esprit.

Qu'en rien je n'aurai honte - Que je ne ferai rien dont j'aurai honte. Que dans ces lourdes épreuves, il ne me reste pas à nier la vérité de la religion chrétienne; que, même devant l'empereur, je puisse maintenir ses principes; et que la crainte de la mort ne peut pas m'amener à faire une chose déshonorante, ou de quelque manière que ce soit à me dérober à l'aveu de ma croyance, au point de me donner à moi ou à mes amis l'occasion de regretter.

Mais cela avec toute audace - En disant la vérité et en maintenant mes principes avec toute audace; voir la note 2 Corinthiens 7:4; Éphésiens 6:19-2 notes.

Christ sera magnifié - Sera tenu à la vue de l'homme comme le vrai et unique Sauveur, quoi qu'il advienne de moi.

Que ce soit par la vie - Si je suis autorisé à vivre. Il n'était pas encore certain de la manière dont l'affaire se terminerait avec lui. Il n'avait pas été jugé et, si ce procès aboutirait ou non à son acquittement, il ne pouvait certainement pas le savoir. Mais il se sentait assuré que s'il était acquitté, cela aurait pour effet d'honorer le Christ. Il attribuerait sa délivrance à son gracieuse intervention; il se consacrerait avec une nouvelle ardeur à son service; et il se sentait assuré, grâce à ses efforts passés, qu'il serait capable de faire quelque chose qui «magnifierait» le Christ aux yeux de l'humanité.

Ou par la mort - Si mon procès aboutit à ma mort. Ensuite, il a cru qu'il serait capable de montrer un esprit tel qu'il honorerait le Christ et sa cause. Il n'avait pas peur de mourir et il était persuadé qu'il serait capable de supporter les douleurs de la mort de manière à montrer le pouvoir de maintien de la religion et la valeur du christianisme. Le Christ est magnifié dans la mort des chrétiens, quand on voit son évangile les soutenir; quand, soutenus par ses promesses, ils peuvent aller tranquillement dans la vallée sombre; et quand, dans les moments de départ, ils remettent avec confiance leur tout éternel entre ses mains. L'effet de cet état de sentiment sur l'esprit de Paul a dû être des plus heureux. Quelle que soit la manière dont son procès se terminait, il se sentait assuré que le grand objet pour lequel il vivait serait promu. Le Christ serait peut-être honoré autant par sa mort en tant que martyr, que par sa vie encore de nombreuses années pour proclamer son Évangile. Il était donc réconcilié avec son sort. Il n'avait aucune inquiétude. Quoi qu'il en soit, le dessein qu'il avait le plus à cœur serait assuré et le nom du Sauveur serait honoré.

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