Après avoir mentionné l' autel , l'apôtre parle maintenant du sacrifice. Par lui donc Notre grand Souverain Sacrificateur, quoique persécuté par nos frères incrédules, et exposé à de nombreuses souffrances ; offrons continuellement le sacrifice de louange à Dieu Car assurément nous avons une raison continuelle, ayant devant nous la perspective d'une félicité et d'une gloire si indicibles ; c'est-à-dire le fruit de nos lèvres. Il est généralement admis que cette expression est prise d'Osée, où le même devoir s'appelle les veaux ou sacrifices de nos lèvres ; car le sens est le même, et la louange à Dieu est destinée aux deux endroits.

Mais faire le bien , &c. Comme s'il avait dit : Mais pendant que nous présentons cet hommage verbal, souvenons-nous qu'un autre sacrifice encore plus substantiel est requis, à savoir, faire du bien à nos semblables, et que de toutes les manières qui sont en notre pouvoir, à leurs âmes comme ainsi qu'à leurs corps, comblant, selon nos capacités, leurs besoins spirituels et temporels ; car de tels sacrifices Dieu se complaît, comme ses serviteurs inspirés l'ont abondamment témoigné. En effet, elles lui ont toujours été plus agréables que toutes les victimes qui, en négligeant celles-ci, pouvaient être amenées à son autel.

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