Ces choses lui ont dit de faire taire leurs objections et de préparer leurs esprits à ce qu'il cachait encore ; et après cela, comme il savait parfaitement ce qui s'était passé à Béthanie, quoique à tant de milles d'elle, il dit : Notre ami Lazare dort. Ceci, il est probable, il parla juste au moment de sa mort. Dort Ainsi parle notre Seigneur, en partie par tendresse pour ses apôtres, comme étant le moins choquant lorsqu'il parlait d'un ami si cher ; et en partie parce que la mort des hommes de bien n'est que sommeil , dans le langage du ciel. Mais les disciples ne comprenaient pas encore cette langue. Et la lenteur de notre compréhension des choses divines fait souvent descendre l'Écriture jusqu'à notre manière barbare de parler. Mais je vais que je peux le réveiller du sommeilSe référant à celui qui l'a ressuscité d'entre les morts, qu'il avait l'intention d'effectuer rapidement. M. Blackwall, dans ses Classiques sacrés , (vol. 1.

page 297,) mentionne la manière de parler utilisée ici par notre Seigneur, comme un exemple de sa grande modestie, car il ne dit pas immédiatement : « Il est mort, et je vais par ma toute-puissance pour briser les liens du sépulcre, et de lui ordonner de revenir à la vie ; » mais, évitant toute parade et toute ostentation, il choisit l'expression la plus simple et la plus humble qu'on puisse imaginer. Alors dirent ses disciples Ne comprenant pas sa signification ; Seigneur, s'il dort, il fera bien. Comprenant ses paroles au sens littéral, ils répondirent qu'ils considéraient son sommeil comme un symptôme de son prompt rétablissement ; et en disant cela, ils laissèrent entendre qu'ils n'avaient pas besoin d'aller en Judée à cause de Lazare. Cependant Jésus a parlé de sa mortMais le vrai sens de ce que Jésus a dit était que Lazare était mort, bien que ses paroles fussent telles que les disciples le comprirent comme parlant de sommeil naturel.

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