Ses archers m'entourent de ses plaies ou de ses jugements, ailleurs comparés aux flèches, et ici aux archers, m'entourent de toutes parts et m'assaillent de toutes parts. Quels que soient nos ennemis, nous devons les considérer comme les archers de Dieu, et le voir diriger la flèche. Il fend mes rênes en deux. Il me blesse intérieurement, mortellement et incurablement ; ce qui est aussi signifié en versant le fiel; de telles blessures étant mortelles. « La métaphore », dit Heath, « est ici empruntée aux chasseurs. D'abord ils entourent la bête ; puis il est abattu ; ses entrailles sont ensuite retirées ; et alors son corps est divisé membre par membre. Il me brise brèche sur brèche Mes indignités et mes misères ne s'interrompent pas, mais l'une succède immédiatement à l'autre ;il court sur moi comme un géant qui tombe sur son ennemi de toutes ses forces, afin qu'il le renverse et le tue. Il m'assaille d'une manière si violente et si puissante, que je ne peux pas faire plus de résistance qu'un nain contre un géant.

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