Ce pour quoi il a travaillé, il le restituera Exprimé en hébreu par seulement deux mots, משׁיב יגע, meshib jagang , littéralement, restituens laborem, restituant le travail : c'est-à-dire les biens qui ont été obtenus avec le travail, celui des autres, ou le sien. Il peut se rapporter soit aux biens d'autrui, dont il s'était procuré, non sans peine et difficulté ; ou à ses propres biens, honnêtement obtenus à la sueur de son front. Et cela peut être conçu comme une aggravation de sa misère, qu'il soit obligé, non seulement de restituer les biens d'autrui, qui étaient entre ses mains, mais aussi de se séparer des siens, de réparer les dommages.

Et ne l'avalera pas pour le retenir : il ne le possédera pas longtemps, ni pour aucun but important. Selon sa substance, la restitution sera C'est-à-dire qu'il sera forcé de se séparer de tous ses biens pour compenser ses torts. Et il ne s'en réjouira pas. Il ne jouira pas de ce qu'il a obtenu, car cela lui sera enlevé. La traduction de Houbigant de ce verset est : Il restituera ce qu'il a gagné par son travail, et ne le consommera pas. Sa marchandise était abondante, mais il n'en jouira pas.

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