Marie se leva en ces jours C'est-à-dire peu de temps après le moment où elle avait reçu le message extraordinaire mentionné ci-dessus ; et alla dans la région montagneuse où Élisabeth habitait, bien qu'elle fût à au moins soixante-dix milles de Nazareth. Il est probable qu'elle avait hâte de connaître la certitude de la grossesse de sa cousine, dont l'ange avait parlé, pour lui montrer la possibilité de la sienne. Dans une ville de Juda Probablement Hébron, qui appartenait à la maison d'Aaron, et était située en Judée, dont les montagnes, allant du sud au nord, donnaient le nom de la montagne à une partie de celle-ci. Et salua ElisabethAussitôt qu'elle entra dans la maison de Zacharie : et elle ne parla pas plus tôt que l'enfant dans le ventre d'Elisabeth bondit, comme transporté de joie, comme s'il sentait l'approche de celui dont il était le précurseur. Et la sainte femme Elisabeth fut si éclairée par l'extraordinaire influence du Saint-Esprit, qu'elle sut instantanément que sa cousine Marie avait conçu un enfant du Messie, et la salua donc du grand titre de, la mère de mon Seigneur. Étant aussi dans une extase divine et prophétique, elle prononça des choses qui avaient un rapport évident avec les détails de l'entretien de Marie avec l'ange ; des choses donc qu'elle ne pouvait connaître que par révélation ; de sorte qu'elle étonna Marie extrêmement, et exalta sa foi au-delà de tout doute.

Et elle parlait d'une voix forte, telle qu'elle témoignait de la grandeur de l'émotion de son esprit ; et dit : Tu es bénie entre les femmes La même salutation avec laquelle Gabriel avait adressé à Marie ; et béni est le fruit de tes entrailles, faisant allusion probablement à l'enfant étant la semence promise en laquelle toutes les familles de la terre devaient être bénies, et qui pour cette raison fut béni lui-même. Psaume 72:17 . Et d'où est-ce que la mère de mon Seigneur doit venir à moi ?Si Elisabeth n'avait pas été extraordinairement inspirée, elle n'aurait pu même soupçonner que Marie serait la mère du Messie ; mais cela lui étant révélé, elle fut très frappée de l'honneur qui lui était fait, et en exprima le sentiment en demandant, dans un ravissement d'étonnement, comment il lui fut conféré. Comme si elle avait dit : « Comment ai-je mérité cet honneur, que la mère du Messie, mon Seigneur et Sauveur, daigne me visiter ? Et bénie est-elle qui a cruIci, Elisabeth loue clairement la foi et l'humilité que Marie avait exprimées, lorsque l'ange lui assura qu'elle deviendrait enceinte dans son état vierge ; contrairement au comportement de Zacharie, qui, semble-t-il, avait informé Elisabeth par écrit de tout ce qui s'était passé, ou elle pourrait en avoir connaissance par révélation.

Car il y aura un accomplissement de ces choses , &c. Le Dr Campbell lit cette clause en relation avec la précédente, ainsi : Heureuse est celle qui a cru que les choses que le Seigneur lui avait promises seraient accomplies ; comprenant que cette dernière clause est l'objet de la foi de Marie : et pour cette lecture il donne des raisons solides. En effet, c'est la lecture de la marge.

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