Lorsque les principaux sacrificateurs, etc., virent les merveilles qu'il fit, les miracles indéniables et étonnants qu'il accomplit, et les enfants criant dans le temple et continuant le chant que la multitude avait commencé, Hosanna au fils de David, ils furent mal mécontent Intérieurement vexé et rempli d'indignation. Les œuvres que le Christ fit se recommandèrent à la conscience de tout homme : s'ils avaient quelque sens, ils ne pouvaient qu'en reconnaître le miracle ; et s'ils étaient de bonne nature, ils ne pouvaient qu'être amoureux de leur miséricorde ; pourtant, parce qu'ils étaient résolus à s'opposer à lui, même pour ces œuvres, ils l'enviaient et le haïssaient. Et dit : Entends-tu ce que ces (les enfants) disent ?Insinuant qu'il était de son devoir de leur fermer la bouche, en refusant les éloges qu'ils offraient sans comprendre ce qu'ils disaient. Jésus dit : Oui ; n'avez-vous jamais lu Ne connaissez -vous pas les Écritures ? Vous, qui voulez que les gens vous considèrent comme les grands enseignants de la loi de Dieu ? De la bouche des bébés et des nourrissons tu as rendu la louange parfaite. au sein de leurs mères ; car, malgré qu'ils soient muets, l'admirable providence de Dieu, remarquable dans leur conservation, est égale à l'éloquence la plus haute et la plus sublime.

Et, en appliquant ces paroles au cas d'espèce, Jésus signifiait que les plus petites œuvres de Dieu sont formées de manière à déclarer la grandeur de ses perfections ; que comme le Père ne refuse pas la louange qui vient de la moindre de ses créatures, de même le Fils ne dédaignait pas la louange qui lui était offerte par les enfants. Dans le cas présent, leurs louanges étaient particulièrement acceptables, parce qu'elles impliquaient que ses miracles étaient extrêmement illustres, dans la mesure où ils amenaient des esprits où il n'y avait que les aurores de la raison, à reconnaître sa mission. On pourrait donc dire, avec une justesse remarquable, que la louange du Messie, à cette occasion, a été rendue parfaite par la bouche des bébés et des nourrissons. Macknight. Mais voir la note sur Psaume 8:2; où les paroles du psalmiste, auxquelles il est fait référence ici, sont expliquées en général. Et il les quitta à savoir, le soir venu, à la fois par prudence, de peur qu'ils ne l'eussent saisi avant son heure, et en justice, parce qu'ils avaient perdu la faveur de sa présence : il les laissa comme incorrigibles. Et sortit de la ville en privé, sans autre pour s'occuper de lui que les douze ; à Béthanie où la résurrection de Lazare lui avait procuré des amis, parmi lesquels il était toujours en sécurité.

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