Car nous sommes sauvés par l'espérance. C'est-à-dire que notre salut n'est maintenant que dans l'espérance ; nous ne possédons pas encore le salut complet ; mais l'espérance qu'on voit n'est pas l'espérance L' espérance ici, par une métonymie habituelle, est mise pour objet d'espérance ; et dans l'Écriture, voir signifie souvent jouir et parfois souffrir. Le sens ici est que la chose espérée, lorsqu'elle est réellement appréciée, n'est plus l'objet d'un espoir. Mais si , ou depuis, nous espérons que nous ne voyons pas C'est-à-dire dont nous ne jouissons pas ; alors faisons-nous Naturellement et habituellement; avec patience l'attendre Surtout si l'objet de notre espérance nous est très excellent et nécessaire, atteignable par nous, et nous est ainsi assuré.

Ainsi, si notre espérance de l'héritage céleste, précieux au-delà de tout ce que nous pouvons exprimer ou concevoir, est forte et vive, elle produira en nous une patiente attente jusqu'à ce que le temps de Dieu soit venu de nous en mettre en possession, et en attendant nous rendra disposés à supporter les troubles intermédiaires avec contentement.

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