Ne pas me vanter, etc. — C'est-à-dire « ne pas m'immiscer, ou m'assumer l'autorité de m'en mêler, ou aucun honneur pour le faire. Saint Paul accuse ici visiblement le faux Apôtre d'entrer dans une église convertie et rassemblée par une autre, et de prétendre là être quelqu'un, et de gouverner tout. Ceci, parmi plusieurs autres passages, montre que l'opposition faite à saint Paul était due principalement à un homme, qui s'était placé à la tête de la faction ; car il est clair que c'était un étranger, qui y est venu après St.

Paul avait implanté cette église ; qui prétendant être plus un apôtre que saint Paul, avec une plus grande illumination et plus de puissance, se dressa contre lui, pour gouverner cette église, et retirer les Corinthiens de suivre les règles et les doctrines de saint Paul et de l'Évangile. Maintenant, il ne peut jamais supposer qu'il s'agit d'une combinaison d'hommes qui sont venus à Corinthe avec ce dessein ; ni qu'il s'agissait d'hommes différents, qui y venaient séparément, chacun s'installant pour lui-même ; car alors ils se seraient brouillés l'un avec l'autre, ainsi qu'avec St.

Paul; et dans les deux cas, il a dû en parler d'une manière différente de ce qu'il fait maintenant. Dans 1 Corinthiens 3:10 il parle clairement d' un seul homme. Au lieu de — mesure, c'est-à-dire des travaux d'autres hommes, 2 Corinthiens 10:15 certains lisent, mesurent dans les travaux d'autres hommes ; et au lieu de la lignée d' un autre homme, 2 Corinthiens 10:16 la règle ou la province d'un autre homme.

Il est certain que l'Apôtre s'est rendu dans des lieux déjà convertis, pour affermir et affermir ses frères dans la foi ; mais c'était surtout là qu'il avait lui-même planté des églises : bien qu'il pût en prendre d'autres sur son chemin, ce qu'il eût été de l'affectation et du manque de respect, plutôt que de la modestie, d'éviter. Mais il ne parla pas des églises ainsi visitées, comme s'il en était le fondateur, comme l'ont probablement fait ses opposants ; versant du mépris sur les travaux de saint Paul, comme si on ne pouvait guère les appeler églises chrétiennes, qu'il avait laissées, comme ils le prétendaient, dans un état si informe et inachevé.

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