Car en lui nous vivons, nous mouvons, etc. — Aucun mot ne saurait mieux exprimer cette dépendance continue et nécessaire de tous les êtres dérivés, dans leur existence et toutes leurs opérations, sur leur première et toute-puissante Cause, que la plus vraie philosophie aussi bien que la théologie enseigne. La pensée, dans des mots comme ceux-ci, se trouve dans un vieux poète grec : — mais saint Paul ne la mentionnant pas comme une citation, le lecteur peut-être peut-être enclin à penser avec Le Clerc, que le poète l'a empruntée à ce passage.

Les derniers mots, car nous sommes aussi sa progéniture, sont bien connus chez Aratus, un poète de Cilicie, le pays même de saint Paul, qui vécut près de 300 ans avant cette époque. On les trouve aussi dans l'hymne de Cleanthes, qui est l'un des morceaux les plus purs et les plus beaux de la religion naturelle, de sa longueur, existant dans tout le monde de l'antiquité païenne. Comme ces mots se trouvent chez deux poètes différents, c'est peut-être la raison pour laquelle saint Paul parle au pluriel, ont dit certains de vos propres poètes ; bien que certains aient pensé que cela se réfère à la première clause.

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