Vous soumettre les uns aux autres — Bien que ce verset, dans sa construction grammaticale, soit joint au discours précédent, il doit néanmoins être considéré comme une introduction à ce qui suit, et comme une règle générale donnée aux Ephésiens, de se soumettre à ces devoirs. ce qu'exigeaient les diverses relations qu'ils avaient les uns avec les autres. Après cette exhortation générale à l'accomplissement des devoirs relatifs, l'Apôtre passe à l'examen particulier des diverses relations des maris et des femmes, des parents et des enfants, des maîtres et des serviteurs ; sur laquelle il pourrait plutôt choisir d'insister, car certains étaient prêts à imaginer que les chrétiens convertis étaient libérés de toute obligation supplémentaire envers ceux qui continuaient encore dans un état de paganisme.

L'Apôtre presse donc sur eux de montrer une considération due aux devoirs relatifs, quelle que soit la position où ils ont été placés ; et de se rappeler que les privilèges chrétiens ne les dispensaient nullement des devoirs résultant des relations naturelles et civiles de la vie, mais appliquaient plutôt les obligations qu'ils avaient de les observer : et si ces devoirs incombaient aux chrétiens envers les relations de toutes sortes, même bien qu'ils portaient le caractère d'incroyants, bien plus étaient-ils engagés à les pratiquer envers ceux qui leur étaient liés, non seulement par les liens de la nature ou de l'institution civile, mais aussi par les liens plus attachants de la grâce. Voir 1 Corinthiens 7:10 ; 1 Timothée 6:1 .

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