Par conséquent, comme le feu dévore le chaume, la dernière partie du chant parabolique qui est contenue dans le verset 6, commence ici à être expliquée plus complètement ; et jusqu'à la fin du chapitre, nous avons le récit de cette destruction totale de la politique juive qui devait lui être apportée par un peuple très habile à la guerre, et venant d'un pays très éloigné. Premièrement, la punition de cette destruction menacée et de la vengeance la plus grave est expliquée en général dans ce verset et le suivant. Deuxièmement, les instruments de la destruction, les exécuteurs du jugement divin, un peuple farouche et guerrier, sont décrits : Ésaïe 5:26 .

Troisièmement, la conséquence de la destruction, et le désespoir et la conscience troublée de ceux qui sont restés de ce massacre, sont exposés. Dans le présent verset, le châtiment est dénoncé, et la cause impérieuse de ce châtiment est racontée ; l'Esprit divin dirigeant ainsi le discours, qu'avec le châtiment des hommes la justice de Dieu pût apparaître immédiatement. La métaphore de ce verset est tirée d'un arbre dont la racine et la fleur étant entièrement consumées, il ne reste que du bois inutile. Il exprime la destruction totale de l'Etat juif. Voir Hébreux 6:7 . La loi du Seigneur, et la parole du Saint d'Israël, renvoient plus immédiatement à la parole divine de grâce offerte par Jésus-Christ. Vitringa.

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