Et il dit, ma présence, etc. — Condescendant à l'intercession de Moïse, le Seigneur promet que sa présence, comme d'habitude, ira avec lui, et donnera [à Israël] ce repos dans la terre promise qu'ils cherchaient. Le Clerc rend ce verset, si ma présence t'accompagne, seras-tu en repos ? Seras-tu satisfait ? Ce qui, bien qu'une traduction assez dure de l'hébreu, semble bien s'accorder avec la réponse de Moïse ; qui, exprimant ( Exode 33:15 .) la plus haute estime pour la Présence Divine, supplie que, si cela est nié, ils ne pourraient pas bouger de l'endroit où ils étaient maintenant: car,il poursuit en observant que c'est par la seule présence de Jéhovah que leur grande distinction et séparation d'avec les autres personnes a été découverte : et dans cette vue, le verset 16 devrait être rendu ainsi, Car, par quoi sera-t-il clairement connu, que moi et ton les gens ont trouvé grâce à tes yeux ? Ne sera-ce pas en partant avec nous ? — Ainsi serons-nous distingués ou séparés (c'est-à-dire

par ton chemin avec nous,) moi et ton peuple, de tous les peuples qui sont sur la face de la terre. On joint ce que Houbigant observe sur ce passage, dont ce qui suit est une traduction exacte : « Ma présence, dit-il, est la même que moi. Dieu avait auparavant nié, au 3e verset, qu'il irait au milieu de ce peuple au cou raide ; c'est pourquoi il est maintenant question d'autre chose, ou Dieu se contredirait : c'est pourquoi Moïse ajoute, à moins que ta Présence ne nous accompagne, ne nous entraîne pas d'ici :autant dire : « Nous avoir fait sortir d'Égypte par mille miracles ne serait pas de grande importance, à moins que tu ne viennes toi-même habiter parmi nous ; car ce peuple, que tu refuses d'élever, n'est pas digne de tels miracles. En conséquence de quoi, Moïse souhaite que Dieu soit avec nous, עמנו immanu; et ensuite, au verset 17, Dieu accorde sa requête, disant : Je la ferai même ce que tu as dit ; promettant non seulement que sa Présence irait devant eux, (car cela a été accordé à Moïse au verset 14 ; et les mots, même cette chose, prouvent que quelque chose de nouveau a été promis), mais aussi qu'il serait Dieu avec nous ouEmmanuelle; et aurait désormais un peuple, qu'il rendrait bien plus glorieux au-dessus des autres, que ceux qui en étaient maintenant l'ébauche.

Après que Dieu l'eut promis à Moïse, il supplia instamment le Seigneur de lui montrer sa gloire ; c'est-à-dire . qu'il se montrerait à lui dans ce caractère d' Emmanuel, dans lequel il devait désormais apparaître : à laquelle Dieu répond immédiatement, Exode 33:19 qu'il ferait passer toute sa bonté devant lui, c'est-à-dire lui représenterait tout cette bienfaisance que, comme Dieu avec nous, il manifesterait dans les temps futurs ; et puis, qu'il invoquerait ou invoquerait lui-même le nom de Jéhovah ; c'est-à-dire qu'il prierait lui-même pour les mortels ; et, soutenant cette Personne, serait gracieuse envers qui elle serait gracieuse;non seulement à ce peuple dont Moïse est parti, fixant son tabernacle hors du camp ; mais à d'autres, qu'il choisirait dans le monde entier comme son peuple particulier, 1 Pierre 2:9 .

Enfin, au verset 20, il déclare que son visage ne peut être vu par aucun mortel ; car celui qui est l' éclat de la gloire de son Père, habite dans une lumière inaccessible : il adhère donc jusqu'à la dernière requête de Moïse, pour se montrer tel à lui, tel qu'il devait être vu par les mortels dans l'au-delà ; Tu verras mon dos, ou ce dernier état dans lequel je serai vu par les mortels, la dernière révélation de moi-même ; comme les anciens écrivains de l'église comprenaient les mots : quelles ébauches de choses futures ceux qui ne voient pas ont le voile sur leur cœur ; niant ce que Christ a affirmé, que Moïse a écrit beaucoup de choses à son sujet. »

Le Clerc admire beaucoup ici l'inconstance de la langue hébraïque, Moïse demandant à voir la gloire de Dieu, quoiqu'il eût devant les yeux cette colonne nuageuse, qu'on appelle partout la gloire de Dieu : mais, selon notre interprétation, cette objection est enlevé : d'ailleurs, 1er, la nuée est appelée dans ce chapitre la colonne de nuée, et non la gloire de Dieu : et, bien qu'on l'appelât ainsi, Moïse signifierait, par son désir de voir la gloire de Dieu lorsque cette nuée était présent, qu'une autre gloire de Dieu s'ébauchait dans la nuée ou l'obscurité : ni, deuxièmement, une langue à accuser d'inconstance, parce qu'elle n'emploie pas toujours le même mot pour la même chose ; car c'est la nature de toutes les langues.

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