Les astres aussi. — La manière abrupte dont ce passage semble être introduit, a fait croire à certains auteurs qu'il s'agissait d'une interpolation : tandis que la brusquerie de la manière est due principalement à la parenthèse ; enlevez lesquels, et le passage se déroule ainsi : Et Dieu fit deux grandes lumières, et aussi les étoiles : que Moïse ne mentionne que brièvement, pour montrer qu'elles étaient l'œuvre du même Divin Créateur. Grotius a produit plusieurs passages, pour prouver que les anciens considéraient les étoiles comme des signes des temps. Et très probablement Claudian a tiré son observation du passage actuel, où, décrivant la Divinité, il dit,

Ille Pater rerum, qui tempora dividit astris :

"Il est le Père des choses, qui divise les temps par les étoiles." La lune est appelée « une lumière », parce qu'elle réfléchit la lumière vers la terre en l'absence du soleil ; et elle est considérée comme l'une des plus grandes lumières, parce qu'elle apparaît à l'homme plus grande que n'importe quel autre des corps célestes, à l'exception du soleil ; et quant à son utilité pour la terre, il est plus excellent qu'eux. C'est donc avec les hommes. Ceux qui ont le plus de valeur sont les plus utiles ; et ce sont les plus grandes lumières, non pas qui ont les meilleurs dons, mais qui font humblement et fidèlement le plus de bien.

RÉFLEXIONS.— l. Qu'il est glorieux cet astre visible qu'est le soleil ! Mais combien plus glorieux Celui qui l'a placé dans sa sphère, et devant qui les anges se voilent la face ! 2. La lune est sombre en elle-même et emprunte toute sa lumière au soleil. Brille-t-on ? N'oublions jamais la fontaine d'où notre globe est rempli. 3. Souvenons-nous que l'Écriture ne se livre à aucune vaine curiosité. Son dessein n'est pas de nous enseigner un système d'astronomie, mais de nous instruire dans la sagesse qui rend sage pour le salut. 4. Le soleil levant et couchant commença alors à mesurer le jour. Mon âme, que jamais le matin ne se lève qui ne te trouve à genoux; que jamais le soir ne vienne sans le tribut dû de la prière et de la louange à celui qui réjouit les sorties du matin et du soir.

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