Et ce serviteur qui connaissait la volonté de son seigneur, etc. — De peur que la considération de la rigueur du récit et de la grandeur du châtiment décrit dans la parabole, ne puissent terrifier les hommes de dispositions honnêtes, qui pourraient se tromper simplement par faiblesse, Jésus leur montra : que, comme les délits diffèrent grandement dans leurs circonstances et leurs aggravations, de même ils différeront aussi dans leur punition.

Pour comprendre cette partie du discours de notre Seigneur, nous devons supposer que le serviteur dont il est ici question avait reçu une instruction complète de son Seigneur, soit avant son départ, soit après par des lettres, comment il devait s'employer, et les serviteurs sous sa garde ; c'est pourquoi s'il négligeait son devoir, il était plus à blâmer que les serviteurs inférieurs, qui n'avaient connaissance de la volonté de leur Seigneur que par l' intendant ou le serviteur supérieur, qui pouvait la leur cacher, s'il avait l'intention de faire quelque chose. fin des siens.

Il y a une grande emphase dans les mots préparés pas lui-même, ni selon la volonté de son Seigneur. Le sens s'élève sur celui du verset précédent ; comme si notre Seigneur avait dit : « Ne pensez pas que j'ai simplement l'intention d'interdire des immoralités aussi grossières que l'ivresse, l'émeute, l'oppression, etc. à la colère divine.

« La flagellation était une punition habituelle pour les serviteurs négligents. Voir Deutéronome 25:2 . intime, que l'ignorance n'excusera pas entièrement ceux qui ont négligé le service de Dieu, puisqu'ils pourraient en général avoir connu au moins les branches principales de leur devoir, comme chaque serviteur peut savoir en gros quel genre de conduite son maître approuvera ; bien que certains peut être beaucoup plus instruit que d'autres quant à son plaisir particulier.

Nous pouvons observer en outre que, en tant que créatures rationnelles, il est autant de notre devoir de cultiver notre raison, et de rechercher et de connaître notre devoir, que d'agir par la grâce agréablement à la connaissance que nous avons. En ce qui concerne les distinctions faites ci-dessus, avec quelle justesse cette parabole décrit-elle l'aggravation des péchés des ministres et des docteurs de religion, qui ont des avantages si supérieurs et singuliers pour connaître la volonté du Christ ! Dans cette lumière, il montre la justice des punitions les plus sévères ici dénoncées, comme celles qui leur sont infligées pour les négligences et les fausses couches dont ils se sont rendus coupables dans l'exercice de leur fonction.

En effet, tous ceux qui se distinguent dans une mesure quelconque par les dons de la bonté divine à eux, ou par leurs positions, que ce soit dans les offices civils ou sacrés, devraient s'attarder attentivement sur la grande vérité si solennellement répétée dans ce 48e verset, et devraient sérieusement considérer c'est en vue de leur propre compte, — que celui à qui on donne beaucoup, on exigera beaucoup de lui.

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