Et je vous dis, etc. — Le conseil de Notre-Seigneur est digne de la plus sérieuse attention ; le meilleur usage que nous puissions faire de nos richesses est de les employer à promouvoir le salut des autres. Car, si nous utilisons nos capacités et notre intérêt pour amener les pécheurs à Dieu, si nous dépensons notre argent dans cet excellent service, nous nous concilierons la bonne volonté de tous les êtres célestes, qui se réjouissent grandement de la conversion des pécheurs, comme cela a été représenté dans les paraboles précédentes ; afin qu'à bras ouverts ils nous reçoivent dans les demeures de la félicité.

Et donc, tandis que les égoïstes verront leurs biens, leurs honneurs et leurs domaines leur être arrachés avec la plus grande répugnance à la mort, ceux qui se sont consacrés, et tout ce qu'ils ont, avec persévérance au service de Dieu, verront leur vie consumée. les domaines seront considérablement augmentés, et leurs honneurs négligés abondamment réparés, dans l'amour et l'amitié des habitants du ciel, et dans le bonheur du monde à venir ; et se réjouiront d'avoir disposé de leurs richesses à un tel avantage.

Le Dr Heylin, au lieu du mammon de l'injustice, lit le faux mammon ; et ainsi de Luc 16:11 . Et il observe, que c'est littéralement mammon d'injustice : ainsi dans le vers précédent, l'administrateur de l'injustice ; et au ch. Luc 18:6 juge d'injustice; tout ce qui peut être rendu à juste titre, l' injuste ou le faux juge, le faux intendant et le faux mammon ; car la vérité et la justice, avec leurs dérivés, sont souvent des termes convertibles dans les Écritures, et parfois dans la langue moderne.

Que notre Seigneur ne parle pas de richesses injustes ou mal acquises, mais de richesses fausses et incertaines, ressort clairement de Luc 16:11Mammon injuste n'est pas opposé au juste mais au vrai. Rien ne peut être plus contraire à tout le génie de la religion chrétienne, que d'imaginer que Notre-Seigneur exhorterait les hommes à disposer leurs biens mal acquis dans des œuvres de charité, quand la justice exigeait si évidemment qu'ils leurs capacités.

Quand vous échouez, cela signifie quand vous mourrez ; et c'est avec une apparente convenance que Notre-Seigneur suggère la pensée de la mort, comme antidote contre la convoitise. Il est étrange que tant de personnes, au bord même de la tombe, soient si misérablement asservies à cette passion déraisonnable ! M. Henry observe sur l'expression Faites-vous des amis, que les paraboles ne doivent pas être forcées au-delà de leur intention première ; et c'est pourquoi nous ne devons pas en déduire que quelqu'un peut être notre ami, si nous mentons sous le déplaisir de notre Seigneur ; mais qu'en général, nous devons ainsi exposer ce que nous avons dans les œuvres de piété et de charité, afin le retrouver avec confort de l'autre côté de la tombe. Au lieu de cela, ils peuvent vous recevoir,certains lisent, afin de vous faire recevoir.

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