Mieux vaut un dîner d'herbes. On mange très peu de viande à l'Est par rapport à ce que nous faisons : pain, dibbs, liban,le beurre, le riz et un peu de mouton font le chef de leur nourriture en hiver, dit le docteur Russel en parlant des gens du peuple d'Alep ; comme le riz, le pain, le fromage et les fruits, le font en été. Le Dr Shaw donne un compte rendu semblable de l'abstinence des Arabes. Cette parcimonie est occasionnée, non par la nourriture animale qui leur est désagréable, mais par la rigueur de leur situation. Les Arabes abondent en bétail ; mais, forcés de tirer toutes les autres commodités de la vie du profit qu'ils en font, ils en tuent très-peu pour leur propre usage. Les Israélites étaient à peu près dans la même situation ; de grands étrangers au commerce et aux manufactures ; leur patrimoine mais petit, tant ils étaient nombreux ; et c'est pourquoi Salomon pourrait avec une grande convenance décrire un mode de vie ruineux et coûteux par leur consommation fréquente de chair, type.

Proverbes 23:20 qui dans notre pays serait exprimé d'une manière très différente. Un dîner, cependant, aux herbes seules n'est pas ce que les gens ordinaires d'Alep sont obligés de se contenter, aussi économe que soit leur mode de vie ; une pensée qui peut servir à illustrer le présent passage, où le contraste entre les repas des riches et des pauvres est conçu pour être fortement marqué. Voir Observations, p. 181 et l'ingénieux Sermon de M. Seed sur ce texte, vol. 1 : sermon. 3. Les bœufs à l'étable , ou bœufs engraissés dans une stalle, étaient considérés comme le plus grand divertissement. Il n'est pas indifférent de remarquer qu'Homère ne propose jamais d'autre repas que celui-ci à ses héros.

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