Le cheval a deux filles. Ce passage semble à mon avis, dit l'évêque Patrick, être une réponse à une question comme celle-ci (que les savants avaient posée à Agur, à la manière des discours énigmatiques), Qu'est-ce qu'il y a de plus insatiable ? ? dont il choisit de rendre compte en ce lieu, pour mieux représenter la nature de ces hommes méchants dont il avait parlé auparavant ; surtout les deux derniers, l'orgueilleux et le tyrannique, ou l'extorqueur ; dont les désirs sont un gouffre qui ne pourra jamais être comblé. Au début, il semble n'avoir pensé qu'à deux choses ; c'est-à-dire la tombe et la matrice stérile, que l'on pourrait appeler à juste titre les filles de la lixiviation des chevaux :mais il en ajoute bientôt un autre ; non, et un quatrième lui vint à l'esprit, comme non moins insatiable : c'est ce qu'il exprime d'après le marin des Hébreux, qui, ayant l'intention de mentionner quatre choses, ou plus, les sépare d'abord, et commence par un nombre moindre, puis procéder à tout ce qu'ils ont conçu.

Nous en avons un exemple aux 18e et 21e versets ; au chap. Proverbes 6:10 .; et dans Amos 5:9 . La LXX, dans l'édition romaine, disait : Le cheval a trois filles bien-aimées, et ces trois-là ne sont jamais satisfaites ; et il y en a un quatrième, qui ne dit pas, cela suffit : et le lecteur non instruit remarquera que dans notre traduction un certain nombre de mots sont ajoutés, qui, enlevés, assimileraient beaucoup la nôtre à la traduction de la LXX. Voir Scheuchzer sur la place.

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