Livre des ceintures au marchand - Hérodote, semble-t-il, pensait que l'exercice du commerce par les femmes égyptiennes était une curiosité qui méritait d'être insérée dans son histoire : calculé pour l'illustration des Écritures, et particulièrement dans un pays où les femmes filent en effet , mais les hommes non seulement achètent et vendent, mais tissent et font presque tout ce qui concerne nos manufactures. Le commerce mentionné par Hérodote se perd, d'après Maillet, parmi les femmes d'Egypte en général, n'étant retenu que par les Arabes de ce pays qui vivent dans les montagnes.

Les historiens arabes disent que les femmes avaient l'habitude d'acheter et de vendre des choses tissées de soie, d'or et d'argent, de pure soie, de coton, de coton et de fil, ou de simple toile de lin, qu'elle soit faite dans le pays ou importé; les hommes, en blé, orge, riz et autres produits de la terre. Maillet, rendant compte de l'altération à cet égard en Egypte, affirme que cet usage persiste encore chez les Arabes qui habitent les montagnes ; et, par conséquent, il doit être compris pour affirmer que les choses qui sont tissées parmi les Arabes, et vendues, sont vendues par les femmes, qui sont en effet les personnes qui tissent les hykes des hommes en Barbarie, selon le Dr Shaw, et qui tissent sans doute en Egypte.

Or c'est précisément ce que le présent passage suppose que faisaient autrefois les femmes israélites qui étaient industrieuses. Elle fait du fin lin, et le vend, et livre des ceintures au marchand. Quoi que cela puisse paraître à nos mœurs, c'est ce qui s'accordait parfaitement avec la simplicité des temps les plus anciens, et est donc retenu par les Arabes, qui sont connus pour garder l'usage ancien. Voir les Observations, p. 402.

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