Le Seigneur tonna aussi dans les cieux, etc. — Le verset précédent mentionnait la foudre, avec ses effets : ceci nous donne le rapport du tonnerre, et de l'orage croissant de grêle et de feu qui l'accompagnait ; et l'omission de la grêle et du feu après le tonnerre, en aurait fait une sorte de brutum fulmen, tonnerre inoffensif, et presque désarmé l'artillerie du Tout-Puissant de sa vengeance. Je ne peux donc m'empêcher de m'étonner que certains savants s'imaginent que ces mots ont été ici pris inutilement du verset précédent par des transcripteurs négligents.

Il est en effet dit que le feu et la grêle dans ce dernier verset sont omis à la place parallèle dans Samuel. C'est vrai; mais alors toute la description y diffère de celle des Psaumes ; comme le lecteur le verra en comparant les deux lieux. Voir Chandler et la thèse de Kennicott. vol. 1:

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