C'est-à-dire pour que je sois consolé. Saint Paul, dans le verset précédent, avait dit qu'il désirait venir parmi eux pour les établir. En ces mots ce qui est, il explique, ou comme il était recals, ce qu'il avait dit, qu'il peut sembler ne pas les penser pas suffisamment instruits ou établis dans la foi; et c'est pourquoi il tourne vers eux la fin de sa venue, vers leur joie mutuelle dans la foi l'un de l'autre, quand lui et eux viendraient à se voir et à se connaître.

Cette pensée, si pleine de respect pour ses amis chrétiens de Rome, est suggérée avec beaucoup de délicatesse et d'adresse ; et il est raisonnable de supposer que chaque nouveau cas, dans lequel des dons miraculeux ont été communiqués par l'imposition des mains de l'un des apôtres, serait une source de nouvelle édification et de réconfort pour ces saints hommes, comme étant un signe si évident de la présence divine avec eux, et un nouveau et solennel sceau apposé sur la commission qu'ils avaient reçue.

Ce verset serait mieux traduit, c'est-à-dire que pendant que je suis parmi vous, nous pouvons être consolés ensemble par la foi mutuelle, etc. Voir Locke, Doddridge, Calmet, et Beausobre et Lenfant.

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