CHAPITRE 22

1. L'Adresse de l'Apôtre ( Actes 22:1 ).

2. La réponse de la foule et l'appel de Paul à sa citoyenneté romaine ( Actes 22:22 ).

Quelle scène c'était ! Dans l'escalier, à mi-chemin entre la cour du temple et la forteresse, se tenait l'apôtre enchaîné, sa personne montrant les effets des coups qu'il avait reçus. Autour de lui se trouvaient les soldats romains bien armés, et au-dessous la multitude, le visage tourné vers le haut, gesticulant toujours sauvagement et ne devenant plus silencieux que lorsqu'ils entendirent les premiers mots des lèvres de Paul en langue hébraïque.

Il raconte sa grande expérience. C'étaient des auditeurs impatients ; la tempête a éclaté avec le mot « Gentils ». Un autre grand tumulte a résulté et les nombreuses voix ont exigé qu'un tel homme ne vive pas. C'était une scène de plus grande confusion.

Le capitaine en chef semble avoir été ignorant du dialecte araméen. Il donna l'ordre que Paul soit maintenant emmené dans le château lui-même, et qu'il soit examiné par la flagellation afin qu'il puisse découvrir pourquoi ils ont tant crié contre lui. Il fut emmené, et tout était prêt pour le traitement cruel, lorsque le prisonnier dit : « Est-il permis de flageller un homme qui est romain et non condamné ? Le centurion rapporta cela au chiliarque, l'officier en chef, qui apparut aussitôt sur les lieux. Quand il a découvert que Paul était en effet un Romain de naissance, ils ont laissé leurs mains sur sa personne, et même le chiliarque a eu peur. C'était un acte hautement illégal de lier un Romain.

Nombreux sont ceux qui ont signalé cela comme un échec important dans la carrière de l'Apôtre. Selon ces critiques, il a commis une grave erreur en plaidant sa citoyenneté romaine ; il aurait dû se taire et subir le traitement injuste et cruel sans un murmure. Si certains de ces critiques sévères de l'Apôtre bien-aimé étaient placés dans le même état, que feraient-ils ? Comme on l'a bien dit : « Il est facile d'être un martyr en théorie, et de tels martyrs sont rarement des martyrs en pratique.

» Il avait parfaitement le droit de dire aux officiers ignorants de la loi qui il était, et ainsi d'empêcher une transgression flagrante et cruelle de la loi. Et pourtant sa conduite à Philippes était bien différente. Pourquoi n'y a-t-il pas annoncé sa citoyenneté romaine ? La puissance de l'Esprit reposait alors sur lui ; c'est différent ici.

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