5. Exhortations aux serviteurs et aux maîtres

CHAPITRE 6:5-9

Les serviteurs exhortés étaient des esclaves. L'esclavage existait dans tout l'Empire romain à cette époque. Nulle part l'esclavage n'est attaqué dans le Nouveau Testament, ni aucune déclaration disant aux croyants que c'était un péché de posséder des esclaves et incompatible avec l'évangile. Paul a écrit une lettre courtoise à Philémon et l'a envoyée par Onésime, l'esclave en fuite, qui avait probablement volé de l'argent à Philémon, son maître. L'évangile n'est pas là pour réformer le monde, pour se mêler des conditions sociales et de la politique.

Les esclaves ici exhortés étaient chrétiens. Ils appartenaient tous à un seul corps où il n'y a ni grec ni juif, esclave ni libre. Ils étaient en Christ, sauvés par grâce et assis en Christ dans les lieux célestes. Qu'importait s'ils n'étaient que des esclaves ! Le Fils bien-aimé de Dieu n'a-t-il pas marché sur cette terre comme un serviteur, oui, le serviteur de tous ! Dans tous leurs liens, ils étaient les serviteurs du Christ. Leur service devait être rendu comme au Seigneur et non aux hommes.

Le Seigneur leur donnerait leur récompense. Comme ces esclaves croyants ont dû être heureux ! Et les maîtres chrétiens devaient se souvenir de l'unique Maître du ciel, avec qui il n'y a aucun respect des personnes.

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