(6) Mais de ceux qui semblaient être quelque peu, (quels qu'ils fussent, cela m'importe peu : Dieu n'accepte la personne d'aucun homme :) car ceux qui semblaient un peu en conférence ne m'ont rien ajouté : (7) , quand ils virent que l'évangile de l'incirconcision m'était confié, comme l'évangile de la circoncision l'était à Pierre ; (8) (Car celui qui a travaillé efficacement en Pierre à l'apostolat de la circoncision, la même chose était puissante en moi envers les Gentils :) (9) Et quand Jacques, Céphas et Jean, qui semblaient être des piliers, perçurent la grâce qui m'a été donné, ils m'ont donné, à moi et à Barnabas, la main droite de la communion ; que nous allions vers les païens, et eux vers la circoncision.

(10) Eux seuls voulaient que nous nous souvenions des pauvres ; la même chose que j'étais aussi impatient de faire. (11) В¶ Mais quand Pierre est venu à Antioche, je lui ai résisté en face, parce qu'il devait être blâmé. (12) Car avant que certains ne soient venus de Jacques, il mangea avec les Gentils ; mais quand ils furent venus, il se retira et se sépara, craignant ceux qui étaient de la circoncision. (13) Et les autres Juifs dissimulèrent de même avec lui ; de sorte que Barnabas aussi fut emporté par leur dissimulation.

(14) Mais quand j'ai vu qu'ils ne marchaient pas avec droiture selon la vérité de l'Évangile, j'ai dit à Pierre devant eux tous : Si toi, étant juif, tu vis à la manière des Gentils, et non comme les Juifs, pourquoi obliges-tu les Gentils à vivre comme les Juifs ? (15) Nous qui sommes Juifs par nature, et non pécheurs des Gentils,

Je ne pense pas qu'il soit nécessaire de grossir les pages du Commentaire du Pauvre sur le sujet, (et qui a depuis longtemps cessé, ainsi que toutes les parties de celui-ci), concernant la réprimande de Paul à Pierre. Il devrait sembler très clairement d'après l'histoire que la doctrine de Paul et celle de Pierre étaient toutes deux essentiellement une seule et même sur tous les grands points de l'Évangile. 1 Pierre 1:5 .

Ils ne différaient que sur l'indulgence que Pierre avait montrée aux Gentils, par rapport à la nourriture commune. Depuis que le Saint-Esprit avait enseigné à Pierre par la vision sur le toit de la maison (voir Actes 10:9 ) qu'il n'y avait rien de commun ou d'impur que Dieu avait sanctifié, Pierre n'avait plus eu de scrupules à manger avec les Gentils. Mais, lorsque certains Juifs vinrent avec Jacques, craignant que ceux-ci ne s'offusquent de cette liberté chrétienne, en accord avec leurs préjugés, l'Apôtre se retira d'eux.

Si Pierre avait été plus ferme dans cette liberté, il n'aurait pas encouru le déplaisir de Paul. Mais nous en apprenons que les grands hommes et le plus grand des hommes ne sont que des hommes. Nulle part où pouvons-nous chercher la perfection, mais au Seigneur Jésus. Et doucement, le Saint-Esprit a fait consigner les faiblesses de ses saints, exprès pour enseigner à l'Église son propre néant, dans ses meilleurs caractères, et que toute son excellence est seule en Christ.

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