(9) В¶ Si mon cœur a été trompé par une femme, ou si j'ai fait un guet à la porte de mon voisin ; (10) Alors que ma femme se plie à une autre, et que les autres se prosternent devant elle. (11) Car c'est un crime odieux ; oui, c'est une iniquité d'être punie par les juges. (12) Car c'est un feu qui dévore jusqu'à la destruction, et qui déracinerait tout mon accroissement. (13) Si j'ai méprisé la cause de mon serviteur ou de ma servante, alors qu'ils me disputaient ; (14) Que ferai-je donc quand Dieu se lèvera ? et quand il visitera, que lui répondrai-je ? (15) Est-ce que celui qui m'a fait dans le sein maternel ne l'a-t-il pas fait ? et ne nous a-t-on pas façonnés dans le sein maternel ? (16) В¶ Si j'ai retenu les pauvres de leur désir, ou si j'ai fait échouer les yeux de la veuve; (17) Ou j'ai mangé seul mon morceau, et l'orphelin n'en a pas mangé; (18) (Car depuis ma jeunesse, il a été élevé avec moi, comme un père, et je l'ai guidée dès le sein de ma mère ;) (19) Si j'ai vu quelqu'un périr faute de vêtements, ou un pauvre sans couverture ; (20) Si ses reins ne m'ont pas béni, et s'il n'a pas été réchauffé par la toison de mes brebis ; (21) Si j'ai levé ma main contre l'orphelin, quand j'ai vu mon secours à la porte : (22) Alors laisse mon bras tomber de mon omoplate, et mon bras se brise de l'os.

(23) Car la destruction de Dieu était une terreur pour moi, et à cause de son altesse je ne pouvais pas supporter. (24) В¶ Si j'ai fait de l'or mon espérance, ou si j'ai dit à l'or fin : Tu es ma confiance ; (25) Si je me réjouissais parce que ma richesse était grande, et parce que ma main avait beaucoup gagné ; (26) Si je voyais le soleil quand il brillait, ou la lune marchant dans l'éclat ; (27) Et mon cœur a été secrètement séduit, ou ma bouche a baisé ma main : (28) C'était aussi une iniquité à punir par le juge : car j'aurais renié le Dieu d'en haut.

(29) Si je me réjouissais de la destruction de celui qui me haïssait, ou me relevait quand le mal le trouvait : (30) Je n'ai pas non plus permis à ma bouche de pécher en souhaitant une malédiction à son âme. (31) Si les hommes de mon tabernacle ne disaient pas, Oh que nous avions de sa chair ! nous ne pouvons pas être satisfaits. (32) L'étranger n'a pas logé dans la rue : mais j'ai ouvert mes portes au voyageur.

Je n'entrerai pas dans un ouvrage de cette nature dans l'investigation des divers détails du péché que Job énumère ici, et de la commission dont il plaide son innocence ; car les observations générales conviendront à l'ensemble. Les amis de Job avaient été particulièrement accusés contre lui. Eliphaz l'avait accusé d'avoir refusé son pain aux affamés ; que sa méchanceté était grande, et qu'il avait pris un gage de son frère pour rien, et avait dépouillé les nus de leurs vêtements.

Chapitre 22:5-7. Job entre donc dans une défense particulière de lui-même contre toutes ces accusations ; et montre ici, comme dans les cas précédents, que non seulement une conscience de l'égalité commune dans la nature, entre lui et son serviteur, aurait induit la tendresse, mais une conscience de DIEU qui était au-dessus, son amour et sa révérence pour son altesse, aurait supprimé de tels maux. Et le bon homme, de la manière la plus belle et la plus intéressante, fait appel contre ces accusations, et désire une punition, adaptée à l'énormité de telles offenses, s'il avait, en aucun cas, exercé une telle cruauté.

Lecteur, comme il est doux d'avoir notre nature soumise à l'entraînement de la grâce, et de voir, sous l'exemple de douceur et d'humilité de cœur de JÉSUS, l'ESPRIT de JÉSUS régnant sur nos cœurs et nos esprits, suivant ses pas bénis.

Continue après la publicité
Continue après la publicité