RÉFLEXIONS

LECTEUR! il est très béni, en lisant ces écritures de l'Ancien Testament, de voir comment les chiffres dont on se sert sont expliqués sous le Nouveau. Notre vide comme une vigne, et le labour du cœur dans la méchanceté, sont des représentations fortes de ce qui est vraiment le cas de chaque homme par nature, lorsque la terre en friche n'est pas tournée par Dieu, et que l'homme tout entier reste non régénéré et non renouvelé par la grâce .

Mais quand l'âme est rendue sensible à cela, et sous l'enseignement divin est amenée à contempler l'infinie préciosité de Jésus ; alors le pauvre pécheur éveillé ressent les trois paroles du Prophète et trouve qu'il est grand temps de semer dans la justice et de récolter la riche miséricorde de la grâce libre et souveraine de Dieu en Jésus-Christ ! Lecteur! ce ne sera pas une petite amélioration de ce chapitre si, par la grâce de Dieu le Saint-Esprit, nous découvrons tant dans le vide et la transgression d'Israël que nous sommes rendus sensibles à la nôtre ; et à partir d'une telle conviction de notre néant, la toute-suffisance et la convenance du Seigneur Jésus sont découvertes ; car alors nous fuirons avec joie toutes les dépendances des créatures, pour nous réfugier dans la force du Créateur ; et ressentir ce que nous sommes en nous par nature, réjouissons-nous très sincèrement de ce que nous sommes faits par grâce. De telles vues tendront à faire aimer le Christ au cœur ; et lui former là le seul espoir de gloire.

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