Il est impossible pour un enfant de Dieu, pense-t-on, d'avoir des doutes sur à qui appartiennent particulièrement et principalement ces expressions. A qui peuvent-ils si proprement appartenir, comme au bienheureux Jésus ? Qui qui lit de son âme agonie dans le jardin, et ses cris sur la croix, peut ne pas voir l'application frappante ? Il faut dire à celui qui se souvient que Christ portant nos péchés dans son propre corps sur l'arbre, qu'alors la colère divine pesait sur lui pour nos péchés, et toutes les vagues et les vagues du mécontentement de Dieu pour le péché se sont déversées sur lui ? Et qui se souvient de l'éloignement des disciples de Christ à Gethsémané, de leur abandon à l'heure du danger, et de l'offense que sa croix leur a infligée à tous, avant que le Saint-Esprit ne soit descendu sur eux après la résurrection de Christ, peut exiger une preuve supplémentaire quant au moment où l'ensemble pointe, mais à Jésus? Oui, toi Agneau de Dieu, c'est de toi dont parle le prophète, et non d'aucun autre homme. Oh, que mon âme se réjouisse de repousser loin de moi toute connaissance, afin que je puisse souvent te suivre, dans une méditation silencieuse et sacrée, à travers les promenades sanctifiées de Gethsémani !

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