Car il se sont glissés en quelques hommes, des hommes impies, (qui jadis avaient prédit qu'ils tomberaient dans la condamnation, par leur propre malice obstinée) les disciples de Simon et les Nicolaïtes, qui s'efforcent de détourner la grâce de notre Dieu, et la liberté chrétienne dans toutes sortes de lascivité infâme[3] ; qui, par leurs fables ridicules, nient le seul souverain, et notre Seigneur Jésus-Christ.

Certains par le seul souverain, ou maître de toutes choses, comprennent Dieu le Père, et notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa divine Personne, est le même Dieu, Maître et Seigneur avec lui, et le Saint-Esprit. Mais de nombreux interprètes pensent que le vrai sens et la construction est celui-ci, niant Jésus-Christ, notre seul maître souverain, [4] et Seigneur. Les raisons de cette exposition sont : 1. Que ce verset de St.

Jude semble correspondre à celui de saint Pierre, (2 Pierre ii. 1.) où il dit des mêmes hérétiques, qu'ils nient le Seigneur qui les a achetés, ou nient celui qui les a achetés, d'être Seigneur. 2. Parce que les disciples de Simon ont nié que Jésus-Christ est vraiment Seigneur Dieu, mais ils n'ont pas nié celui du Père. 3. Parce que le texte grec semble désigner un seul et même maître souverain et Seigneur. Voir Corneille à Lapide. (Avec H)

[BIBLIOGRAPHIE]

Qui ont été prédits ; præscripti, grec : progegrammenoi, prædicti. Il n'est pas bien traduit nommé, par MN, d'autant plus que Calvin et Bèze prétendaient, à partir de cette expression, que Dieu était la cause de leur résistance à la vérité.

[BIBLIOGRAPHIE]

Luxuriam, grec : aselgeian.

[BIBLIOGRAPHIE]

Solum Dominatorem, & Dominum nostrum, Jesum Christum negantes. Le grec ordinaire ton monon despoten Theon, kai Kurion emon Iesoun Christon arnoumenoi.

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